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Les 7 Merveilles de l'Utérus : Découvrez les Pouvoirs Incroyables de l'Utérus

5/16/2015

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Traduit et adapté par Ishara Labyris de l'article 7 Wonders of the Womb : Discover the Powers of the Amazing Uterus de Kara Maria Anada
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Le corps des femmes possède à l'intérieur de lui un organe incroyable empli de pouvoir sexuel et créatif.

Il est temps que nous célébrions les stupéfiantes capacités et mystères du fantastique utérus!

Chaque être humain qui ait jamais vécu sur cette planète, maintenant et à travers l'histoire, a pu venir à l'existence grâce à cet organe.

Ainsi, nous avons tous fait intimement connaissance avec l'utérus, depuis l'aube de nos vies, que nous en ayons un dans notre propre corps ou non.
Toutefois, l'utérus est un organe en danger. L'hystérectomie (l'ablation de l'utérus) est présentement la 2e chirurgie la plus commune exécutée aux États-Unis. La première étant la césarienne.

L'utérus est sensible et perméable aux industries chimiques qui inondent notre environnement. Des centaines de produits chimiques et toxiques trouvent maintenant leur chemin vers l'utérus des femmes, et ainsi, jusqu'au fluide amniotique des femmes enceintes et détectables dans le sang des nouveaux-nés.
Il est important que nous élevions notre conscience aujourd'hui à propos du pouvoir, du sens et du potentiel de l'exceptionnel utérus, afin que nous puissions concentrer nos énergies sur la santé, la vitalité et la préservation de cet incroyable organe féminin.

#1 : L'Utérus est Super Fort


L'utérus est le muscle le plus fort du corps en poids. L'utérus a plusieurs couches de tissus musculaires qui courent dans chaque direction, spiralent ensemble et qui sont ultra-forts. Un utérus en plein travail exerce une incroyable pression pour pousser le bébé dans ce monde, et c'est la force la plus puissante exercée par tout muscle du corps.

Les Livre des Records Guinness met en tête de liste le muscle de la mâchoire comme étant le plus fort du corps, suite à un concours de morsures, mais c'est simplement parce que les gens n'ont pas pensé à une bonne méthode pour mesurer le pouvoir de l'utérus d'une femme en travail dans un concours. Certaines personnes n'estiment pas l'utérus comme le muscle le plus fort parce que ce n'est pas tout le monde qui en possède un (hum, hum... les hommes), mais cela ne signifie pas que ce n'est pas le plus fort. Nous savons ce qu'il en est. Le pouvoir de l'utérus, voilà.

#2 : L'Utérus est Incroyablement Flexible

Un utérus est plus extensible que Gumby! Au début de la grossesse, l'utérus est de la grosseur d'une poire, niché derrière l'os pubien, puis au fil des mois de la grossesse, devient aussi large qu'un ballon et atteint la cage toracique et s'étend sur l'abdomen de façon visible. Puis, il rapetisse après l'accouchement. C'est totalement incroyable! Non seulement l'utérus est super fort, mais il est super flexible!

#3 : L'Utérus Guérit

Le sang menstruel est riche en cellules souches, lesquelles adaptent le corps à guérir une grande variété de maladies. Chaque mois de ses années fertiles, le corps d'une femme crée une couche endométriale riche d'une préparation devant servir à nourrir et faire grandir un nouvel être humain. Lorsqu'un bébé n'est pas conçu, le corps relâche cette substance nutritive durant le cycle menstruel.

L'abondance de cellules souches dans le sang menstruel fait présentement l'objet de recherches pour traiter une variété de problèmes de santé, comme l'accident vasculaire cérébral, les maladies cardiaques, le Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique, le diabète, les plaies, les maladies neurodégénératives et plus encore. Les femmes créent la source la plus abondante de cellules souches gratuitement durant leurs périodes menstruelles, et ce serait bien plus étique de le récolter ainsi plutôt que dans le sang du cordon ombélical des nouveaux-nés ou sur des embryons avortés, mais il y a encore tellement de tabous culturels autour des menstruations.

#4 : L'Utérus est Orgasmique

Lorsqu'une femme a un orgasme, elle n'expérimente pas seulement des sensations plaisantes et euphoriques, mais aussi des vagues des muscles qui se contractent à travers l'utérus, comme dans le vagin et le plancher pelvien. L'utérus entier a des vagues de contractions musculaires, ce qui facilite le mouvement du sperme dans le vagin vers l'utérus.

Certaines femmes expérimentent un plaisir profond dans leur utérus durant l'orgasme et affirment que relaxer et approfondir cette sensation permet au corps entier un relâchement orgasmique.

#5 : L'Utérus est Connecté à l'Univers

Le cycle menstruel d'une femme et les cycles de la vie sont intrinsèquement liés aux cycles de la Terre, de la Lune et du Soleil. Le cycle de la lune est de 29.5 jours et le cycle menstruel moyen d'une femme dure environ 29.5 jours. Les femmes dont les cycles se rapprochent le plus de ce cycle de 29.5 jours ont les plus haut taux de fertilité.

De plus, il y a 13 cycles lunares dans une année solaire, et l'âge moyen pour les premières menstruations d'une fille est de 13 ans. L'âge moyen pour une femme d'atteindre la ménopause est 52, ce qui est aussi le nombre de semaines dans une année. Il y a environ 4 semaines à un cycle menstruel et quatre saisons dans l'année.

D'anciens calendriers menstruels des femmes consistaient en des marques gravées sur des os ou des pierres sont reconnus comme étant la première forme de calendrier connue. L'utérus des femmes détient une puissante connexion aux cycles astronomiques de la Terre, du Soleil et de Lune.

#6 : L'Utérus peut créer un Placenta

L'utérus est le seul organe capable de créer un tout nouvel organe à l'intérieur de lui-même. Le placenta est absolument incroyable et c'est un organe qui grandit à l'intérieur de l'utérus lorsqu'une femme est enceinte et qui soutient et alimente le foetus avec exactement ce dont il a besoin à chaque moment durant toute la durée de la grossesse. Le placenta connecte la mère et le bébé, grâce au cordon ombélical attaché à la paroi utérine de la mère. C'est une manifestation physique du lien nourricier de la mère à son enfant et il est relâché après la naissance du bébé.
Le placenta et le cordon ombélical ont des artères visibles qui ressemblent à un arbre de vie, symbole ancien de vie et de vitalité. Les placentas sont hautement honorés dans les  cultures du monde depuis le début de l'humanité. Le mot «placenta» nous vient du Vieil Anglais et signifie «cadeau rond et plat», et la tradition d'honorer le placenta continue à ce jour alors que nous célébrons notre anniversaire de naissance avec un cadeau d'anniversaire chaque année.

#7 : L'Utérus peut créer un HUMAIN!

C'est totalement ahurissant, mais vrai. Dans l'utérus d'une femme, la gestation et la gestation d'un nouvel être humain est possible! WOW! Chacun d'entre nous en vie maintenant sur cette planète l'est parce que notre vie a commencé dans le ventre de notre mère, et nous provenons d'une longue lignée d'ancêtres nés de l'utérus de leurs mères.

La première fois que j'ai assisté à une naissance en tant que doula, j'étais totalement émerveillée par le pouvoir de la femme donnant naissance à son bébé, et pendant des jours, j'étais totalement émerveillée par chaque femme que je voyais en marchant, pensant combien il était miraculeux que les femmes aient des utérus et que ceux-ci pouvaient générer des être humains en nous. INCROYABLE!

Maintenant vous savez pourquoi on l'appelle WONDER Woman, non?

L'Univers à l'Intérieur de l'Utérus

Les femmes peuvent utiliser le pouvoir de leur utérus non seulement pour créer la vie, mais aussi pour s'harmoniser au potentiel créatif de l'Univers et donner naissance à de grandes idées, des projets d'affaires ou autres, de l'art et etc. L'utérus est la connexion unique d'une femme à la source primaire de créativité et peut être utilisé non seulement pour la procréation, mais aussi pour la co-création consciente de la nature et de l'esprit.

Honorons et célébrons les merveilles de l'utérus et gardons nos utérus sains et aimés!

Bénédictions,
Kara Maria Ananda
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Travail sacré avec les menstruations : réflexions sur le cycle irrégulier

9/16/2014

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Témoignage de Xella Sieidi

J’ai toujours souffert d’un cycle menstruel difficile et capricieux : mes ménarches sont survenues alors que je n’avais que 10 ans, alors que j’avais déjà clairement atteint la puberté sans trop m’en rendre compte. Ces premières années passées à saigner l’ont été dans la souffrance et la douleur, de crampes si douloureuses que j’en vomissais presque chaque mois; ces crampes étaient accompagnées de poussées de fièvre, faiblesse généralisée, sueurs froides et diarrhée. Et c’est sans parler d’un cycle très irrégulier, mais comme on me disait que cela était normal dans les premières années des menstruations, je n’ai pas poussé plus loin l’investigation auprès de médecin.


À 16 ans, j’ai commencé la pilule qui, outre le fait qu’elle m’a provoqué de violents maux de tête, étourdissements et nausées, a néanmoins pu réguler mon cycle et amoindrir les crampes. Au début de ma vingtaine, j’ai cessé la pilule parce qu’elle me procurait trop de désagréments et aussi parce qu’étant en couple avec une femme, je n’en avais plus réellement besoin. Mon cycle irrégulier est revenu à la charge mais, heureusement, les crampes horribles et vomissements eux ne sont pas revenus.

J’ai vécu de longues années (et c’est aujourd’hui toujours le cas) sans jamais savoir quand mes prochaines règles allaient arriver. On dit qu’un cycle “normal” est d’environ 28 à 35 jours; or le mien ne suit aucune logique :  il passe de 43 jours à 50, puis à 47 ou à 62 le « mois » suivant.

En 2006, j’ai commencé à noter mes cycles, humeurs et symptômes.  J’ai aussi commencé à ce moment à prendre de l’achillée-millefeuille, en tisane ou teinture, lorsque cela faisait plus de 30 jours depuis mes dernières règles. Selon mes notes, cela a fonctionné, puisque mes lunes finissaient par se pointer dans les cinq jours qui suivaient.  J’ai poursuivi ce « traitement » pendant environ deux ans, de façon plus ou moins régulière.

Vers la mi-année 2009, j’ai commencé une approche « spirituelle et cultuelle » des menstruations sacrées : travaux chamaniques (voyages, transes, danse, rêves), sorciers (récupération et utilisation de mon sang pour la création d’encens, poudre, encre, etc.). Entre fin 2009 et fin 2012, l’apogée de mon travail spirituel et cultuel, je n’ai connu que deux cycles qui ont pris de plus 50 jours à se pointer, tous les autres ont oscillé entre 30 à 45 jours, pour une moyenne de 37-38 jours! Mes menstruations s’accompagnent de crampes mais elles sont tolérables, rien que deux Advils ne peuvent soulager.


2012 marque le retour des crampes intolérables et symptômes envahissants. Après des mois difficiles de consultations médicales, j’apprends que je souffre de dysménorrhée. Parmi les symptômes de la dysménorrhée qui attirent mon attention, ceux-ci sont les plus flagrants :
  • Avoir été pubère avant l’âge de 11 ans;
  • Avoir un excédent de poids;
  • Souffrir d’anxiété;
  • Règles très douloureuses à l'adolescence, qui se calment durant la vingtaine et reviennent lors d’un changement hormonal (j’ai eu 30 ans en 2009 et j’ai observé divers changements corporels depuis, dont le fait que j’ai quasiment tout le temps froid alors qu’avant, j’avais tout le temps chaud);
  • La douleur provoquée par les crampes ne se limite pas au bas ventre : elle peut monter dans le dos, s’étendre aux hanches et même descendre dans les cuisses;
  • Elle s’accompagne de vertiges, nausées, vomissements, fièvres, diarrhées.

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Depuis début 2013, mes cycles sont de nouveaux chaotiques, certains allant jusqu’à 66 jours entre deux cycles menstruels. Si j’arrive à savoir quand j’ovule, il peut s’écouler entre trois et quatre semaines avant que ne se pointent les lunes rouges. Lorsque mes menstruations prennent plus de 45-50 jours à arriver, elles sont bien souvent plus douloureuses et désagréables que celles qui surviennent après 35-40 jours. 

Ce chaos correspond également à une période où j’ai cessé tout travail avec mes menstruations (tant médicinale que spirituelle) pour cause de troubles anxieux généralisés qui ont miné ma santé et mon énergie; pire, je n’en avais plus envie . Un an et demi plus tard, ma santé va nettement mieux, mon énergie est de retour et surtout, l’envie de retravailler avec l’aspect sacré des menstruations est de nouveau présente, et ça, c’est un réel bonheur. 

Au quotidien et pour l’aspect « calculé » de la chose, c’est compliqué de ne pas savoir quand se pointeront mes prochaines règles. Le travail avec les menstruations sacrées s’inspire généralement des cycles de la lune ou encore de l’aspect justement cycle : dépouillement/mort, renaissance, etc. J’ai comme projet un super rite qui s’étalerait sur cinq mois : un mois par phase lunaire (nouvelle, croissante, pleine, décroissante, noire). Mais comment faire si on sait d’avance qu’on ne sera pas menstruée au moins un mois durant ces cinq mois? 

Il y a quelques années, les menstruations étaient au coeur de ma pratique chamaniste féminine. Aujourd’hui, j’essaie de les réintroduire tout doucement, un mois (ou presque) à la fois. Comment faire confiance à ces alliées? Mes règles sont anarchiques, elles défient tout ce qu’on vante à propos des menstruations et leur cycle sacré!

Pour 2015, je prévois me remettre à la teinture d’achillée-millefeuille afin d’aider mon cycle à se régulariser. Je compte également reprendre le travail chamanique avec mes menstruations pour en (re)faire des alliées et aussi pour inclure mon sang dans des outils sorciers (comme une eau-de-sang purificatrice). C’est une première étape vers une réappropriation de moi-même!

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Le pouvoir secret de vos menstruations révélé

9/2/2014

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Traduit et adapté par Ishara Labyris de l'article The Secret Power of Your Period Revealed

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À travers l'histoire, les différentes cultures ont eu des attitudes variées envers les menstruations et le sang menstruel. Le sang menstruel a été perçu comme sacré, puissant et guérisseur, autant qu'il a été craint, perçu comme dangereux et impur.

Par exemple, il est écrit dans la Bible :
«Quand une femme perd du sang parce qu'elle a ses règles, elle sera considérée pendant sept jours comme étant indisposée, quiconque la touchera sera impur jusqu'au soir.» ~ Lévitique 15 : 19-30

C'est la base sur laquelle la tradition juive considère les femmes impures lorsque menstruées. Les tabous menstruels de la culture gréco-romaine comptaient, entre autres, que le sang menstruel rendait aigre le vin, désséchait les récoltes, faisait tomber les fruits des arbres, émoussait la pointe de l'acier et ainsi de suite - tout un pouvoir!

Aujourd'hui, dans la société occidentale, beaucoup de l'attitude et du langage entourant les menstruations est négatif, on réfère aux menstruations comme étant une «malédiction».

Plusieurs femmes perçoivent leurs saignements mensuels comme étant pénibles et malcommodes. Jusqu'à ce qu'elles souhaitent tomber enceintes. Aussi, à un large niveau, la culture occidentale dénit et réprime notre fertilité et notre féminité, et notre cycle menstruel.
Dans les anciennes cultures tribales, l'entrée d'une jeune fille dans la féminité, symbolisée par ses premières règles, était célébrée et honorée.

La Sacralité des menstruations dans les cultures tribales traditionnelles

#1 La sacralité des menstruations dans la tribu amérindienne Apache
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Les jeunes filles Apaches sont saupoudrées du pollen de l'étamine de fleurs, lequel représente leur fertilité en plein épanouissement et il y a une longue cérémonie de quatre jours. C'est assez différent de l'approche où on vous remet un paquet de serviettes sanitaires et où on nous dit que la meilleure forme de contraception c'est de dire «non». Cela résume bien l'éducation qui nous a été donnée en tant qu'adolescentes des années 70 à 80 relativement aux menstruations et à la sexualité.

#2 La sacralité des menstruations chez les Dogons
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Les Dogons du Mali (Afrique) possèdent une hutte menstruelle toute spécialement désignée où vont les femmes menstruées. Ce n'est pas parce qu'elles sont vues comme étant impures, mais parce que cela leur donne l'espace pour pratiquer leurs pouvoirs chamanique spéciaux, décuplés durant leurs menstruations.

#3 La sacralité des menstruations chez les Autochtones d'Amérique
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La «loge lunaire» des autochtones d'Amérique a un but similaire. Les menstruations étaient considérées comme un temps puissant, qui permettait visions et guidance pour toute la tribu. C'est pourquoi un dicton améridien dit: «la façon la plus rapide de détruire une tribu, c'est de détruire la loge lunaire». Les rituels des ménarches et des menstruations des femmes autochtones sont basés sur le jeûne et le développement de leur pratique spirituelle.

Malheureusement, ce savoir ancien et cette compréhension du pouvoir spirituel et cette connexion aux cycles menstruels n'ont pas été transmis à travers les générations jusqu'à la femme moderne.

Menstruations - un temps pour puiser dans le pouvoir féminin, la fertilité et la créativité

C'est véritablement un temps sacré pour une femme qui souhaite puiser dans son pouvoir féminin, sa fertilité, sa créativité et son esprit nourricier. Le cycle menstruel, c'est l'énergie et le pouvoir des femmes; le pouvoir d'être, de restaurer, de recevoir et de créer.

Nous avons trouvé dans notre propre expérience personnelle qu'il est important de prendre le temps d'honorer les deux premiers jours de notre temps-de-lune (menstruations). C'est en nous reposant et en permettant à notre conscience de regarder à l'intérieur de soi que nous établissons une profonde connexion, renforçant notre intuition, notre inspiration, notre créativité, notre sagesse féminine, notre guidance intérieure et notre éveil spirituel.

L'importance de votre Temps-de-Lune (Menstruations)

Durant votre temps-de-lune, votre énergie physique sera diminuée, mais votre intuition et votre sensibilité seront à leur apogée. Ainsi, ce sera un temps de réflexion silencieuse, pour écouter vos besoins et votre sagesse intérieurs. C'est pourquoi les menstruations sont un don. Les cultures tribales le reconnaissaient et créaient un temps et un espace pour les rituels et la pratique spirituelle.

Si vous le ne faites pas, l'énergie cellulaire en réserves dans vos ovaires et vos glandes surrénales sera drainée. Cela affectera votre fertilité, votre équilibre hormonal et ultimement, cela pourra influencer si la transition vers la ménopause se fait facilement ou difficilement. Ce n'est pas la même chose que les symptômes prémenstruels ou les douleurs associées aux menstruations. Tout problème que vous expérimentez au niveau de vos menstruations sont un signe de votre corps que quelque chose est déséquilibré.

7 voies d'empuissancement durant vos menstruations

Sentez-vous livre d'explorer et de jouer avec les suggestions suivantes afin de vous honorer lorsque vous êtes menstruées.

#1 Tenez-vous au chaud, spécialement votre abdomen, le bas de votre dos et vos pieds

#2 Allez au lit tôt, surtout le premier jour de vos menstruations

#3 Vous pourriez prendre du temps pour écrire dans un journal vos sentiments et y inscrire vos messages intérieurs et vos rêves.

#4 Passez du temps en nature et dans la méditation.

#5 Observez ce que vous pensez de vos menstruations et comme vous vous sentez par rapport à elles.

#6 Réfléchissez et demandes-vous s'il y a quelque chose que vous devez laisser aller dans votre vie afin de faire de la place à du nouveau.

#7 Soyez amie avec votre cycle - découvrez ce dont vous avez besoin, comme un temps de pause, un changement de rythme, de l'aide.

Katherine & Kate
http://mytinysecrets.com/ 
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Cycles

7/6/2014

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Le fait d'être menstruée signifie que nous sommes un être cyclique, qui se renouvelle mensuellement, qui se transforme. Nous devons, grâce à notre sang qui s'écoule, laisser aller le passé, accepter ses blessures pour les guérir et en intégrer les enseignements, et embrasser le présent et le nouveau. Si nous prenons quelques instants quotidiennement pour prendre conscience des changements qui s'opèrent nous à travers notre cycle, nous nous éveillons également à tous les cycles qui prennent place autour de nous. Célébrons notre cycle féminin à travers des rituels, seule ou avec un groupe de femmes-amies, afin de nous éveiller à la sagesse et aux pouvoirs de guérison et de transformation que nous possédons. 

~ Ishara Labyris

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Perséphone, la grenade et le mystère du sang menstruel

7/4/2014

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En faisant des recherches sur la grenade et son aspect sacré, je suis tombée sur une série d’articles tissant des liens entre la grenade, Perséphone et le sang menstruel. Après traduction et adaptation de ma part, j’ai rapatrié les extraits les plus intéressants en un article que je vous partage.

Xella Sieidi
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Matteo Arfanotti

Un bref rappel du mythe de Perséphone

Perséphone est la fille de Déméter, déesse de fertilité. Un jour qu’elle se promenait et humait le parfum des fleurs, le sol s’ouvrit à ses pieds et Perséphone fut kidnappée par Hadès, roi des Enfers (et frère de Déméter). Il l’emmena dans sa résidence souterraine, afin d’en faire sa reine. Pendant des mois, Déméter erra sur terre à sa recherche, se lamentant aux quatre coins du monde devant la disparition de sa fille. Dans son désespoir, elle en vint à négliger son rôle de déesse de fertilité : les plantes cessèrent de pousser, les animaux moururent et l’hiver s’installa de façon permanente. Les hommes se mirent à prier Zeus de leur venir en aide et ce dernier demanda à son fils Hermès d’intervenir. Hermès se rendit au royaume d’Hadès et y trouva la belle disparue. Il l’a ramena à sa mère qui fut soulagée de retrouver sa fille. Mais lorsqu’elle lui demanda si celle-ci avait ingéré quoi que ce soit durant son séjour sous terre et que Perséphone lui répondit qu’elle avait mangé six graines de grenade, Déméter sut que sa fille était perdue à jamais puisqu’elle était désormais forcée de retourner aux Enfers. Afin d’assurer la fertilité, il fut convenu que Perséphone passerait six mois auprès de son époux et six mois avec sa mère - le cycle de saisons.

La grenade comme symbole de mort et renaissance

« À propos de la grenade, je ne dirai rien,
puisque son histoire est en soi un mystère sacré. »


Pausanias
La grenade est effectivement considérée comme un symbole sacré depuis des millénaires. Plusieurs sources suggèrent même que le fruit défendu du jardin d’Éden n’était pas une pomme, mais plutôt une grenade. On la connaît surtout grâce à la Grèce antique, mais la richesse de ses secrets était également importante dans les traditions juives, chrétiennes, bouddhistes, islamiques et païennes.

La grenade est connue comme un symbole de fertilité (ce qui fait du sens quand on pense à ses graines abondantes) - bien qu’on l’associe d’emblée à Perséphone, c’est aussi un symbole de Héra et Aphrodite en tant que déesses du mariage et de l’amour; la légende raconte que c’est Aphrodite qui aurait planté les toutes premières graines de grenade.

Mais ce qui nous intéresse ici, particulièrement en lien avec Perséphone, c’est la grenade en tant que symbole des morts. Son jus écarlate rappelle le sang. Lorsque Perséphone descend aux Enfers, c’est le moment où elle ingère les graines de grenade qui scelle son destin. À cet instant précis, Koré (épithète signifiant « la vierge ») n’est plus. Pour Perséphone, la grenade est le symbole de son propre cycle qui alterne entre mort et renaissance.
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Wagner

Perséphone et la phase pré menstruelle

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Perséphone veille sur cette phase qui survient après l’ovulation et avant les premiers saignements, ce moment où l’irritabilité et les sautes d’humeur sont fréquentes. Durant cette phrase, il est courant que la femme nécessite plus de solitude et ressente une insatisfaction généralisée à propos de plusieurs aspects spécifiques de sa vie. Cette étape cruciale prépare au dépouillement et à la mort symbolique qui surviendra lorsque les saignements démarreront.

Perséphone est une déesse qui présente deux phases distinctes de développement et de personnalité : la Vierge est décrite comme une divinité éthérée, facilement impressionnée, naïve et innocente tandis que la Reine des Enfers elle est présentée comme une divinité sage, initiée et qui connaît les mystères de l’obscurité et de la mort.

Le monde souterrain symbolise de nombreuses choses :
  • L’inconscient propre à chacun et l’inconscient collectif de l’humanité;
  • Nos démons personnels;
  • Le monde des esprits;
  • Le monde des rêves;
  • Le monde des phénomènes inexpliqués;
  • L’aspect sombre de la vie

À travers un événement tragique et traumatique, Perséphone s’est transformée, passant de l’innocente Vierge à la Reine des Enfers. C’est un trait commun chez plusieurs femmes appelées par l’archétype de Perséphone.

Ce processus de transformation requiert une volonté de résoudre la tragédie en cours. Le crime fait à l’égard de Perséphone (son enlèvement et son viol [1]) doit être affronté, son rôle de victime, abandonné.

Perséphone doit réclamer son pouvoir et doit se responsabiliser. Pour devenir la Reine des Enfers, elle doit laisser derrière elle sa naïveté. Elle ne peut demeurer innocente et ignorante de ses erreurs ou encore s’attendre à ce que les autres lui viennent en aide constamment. Si elle s’accroche à cette attitude, elle demeurera Vierge toute sa vie et continuera d’être une victime.

Le voyage vers les souterrains implique un plongeon dans les profondeurs de la psychée afin de confronter les blessures et cicatrices émotionnelles laissées par les différents événements survenus depuis notre naissance : abus, traumatismes, deuils, abandons, dépression, colère, folie et autres émotions généralement mal vues et non acceptées au grand jour par la société. En leur faisant face, Perséphone se réapproprie son propre pouvoir, en l’agrémentant de courage, sagesse et maturité. Elle devient ainsi la Reine des Enfers.

La « Femme Perséphone » est généralement très sensible, facilement impressionnable et démontre même des capacités médiumniques. Elle s’adapte facilement à son environnement et aux personnes qui l’entourent, mais cela veut également dire qu’elle a tendance à altérer sa personnalité pour la mouler à celle des différentes personnes avec qui elle entretient des relations. Du côté médiumnique, elle reçoit régulièrement des informations psychiques provenant de son entourage et peut se montrer plutôt vulnérable à ces stimuli, ne sachant pas toujours bien discerner ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas.

Il est important pour la femme qui s’associe à cet archétype de bien se connaître et de poser ses limites lorsque c’est nécessaire. Il lui sera favorable de passer du temps seule, de s’accorder des moments créatifs et de se documenter sur des sujets occultes comme les phénomènes psychiques, la médiumnité ou les rêves. Ces activités favoriseront son empuissancement et lui permettront d’affronter avec plus d’aisance les multiples réalités de notre monde qui se heurtent parfois les unes aux autres et qu’elle perçoit avec plus de facilité que d’autres.

Lorsque la Femme Perséphone maîtrise ces capacités, elle devient celle qui peut facilement se déplacer de notre monde (réalité perceptible et tangible) vers le monde souterrain (réalité subtile et inconsciente) et, ultimement, peut aider les autres à faire de même.

Vivre avec le syndrome pré menstruel pour la Femme Perséphone

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Si Perséphone influence fortement votre psyché, il y a de fortes chances que votre phase pré menstruelle soit très difficile, voire insupportable parce que ce vous parvenez d’ordre général à tasser du revers de la main (par exemple, un surplus d’émotions) devient lors de cette phase omniprésent et impossible à ignorer. Parce que vous êtes hypersensible et naturellement intuitive, tout ce que vous parvenez à gérer lors de vos autres phases devient exacerbé durant cette période pré menstruelle.

Si vous avez vécu des expériences traumatiques et n’avez pas pris le temps ou eu l’occasion de les régler, c’est le moment où elles referont surface, de façon plus féroce encore.

Pour vous aider à mieux vivre cette phase pré menstruelle :
  • Accordez-vous des moments de solitude et de silence durant cette période afin d’explorer en toute sécurité vos pensées et sentiments. Cela peut être fait par la créativité (écriture, dessin, etc.), par la thérapie ou encore avec un(e) ami(e) en qui vous avez totalement confiance.
  • Durant cette phase, réduisez vos activités et évitez de côtoyer des personnes qui vous drainent de votre énergie. Oubliez les corvées ménagères, tenez-vous-en au strict minimum et surtout, n’oubliez pas de purifier psychiquement.
  • Offrez-vous des moments pour méditer, être dans la lune ou encore des siestes pour favoriser les rêves. La Femme Perséphone reçoit tellement de stimuli psychiques qu’elle a besoin de temps en extra pour traiter et digérer les informations reçues.
  • Nourrissez-vous bien et veillez à ajouter à votre alimentation les vitamines, minéraux et herbes (ou remèdes) appropriés afin de traiter tout débalancement hormonal qui pourrait influencer votre condition émotionnelle. Il est conseillé de consulter un spécialiste, comme un naturopathe, homéopathe, acupuncteur ou autre guérisseur holistique afin de vous assister.

En complément, quelques propriétés curatives de la grenade en lien avec les menstruations

La grenade contient des protéines, glucides et gras, elle constitue une source élevée de fibres et une dose de sucre. Elle est également riche en fer et en calcium. Elle est enrichie de minéraux comme le potassium et le cuivre, et contient des traces de magnésium, phosphore, zinc et sélénium. Elle contient de la vitamine C, K, B6, A et E. Enfin, elle contient également une dose élevée de punicalagine, ce qui en fait un fruit aux propriétés antioxydantes. Cette synergie d’éléments permet de prévenir et même renverser plusieurs maladies.
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Les feuilles, les fleurs, la peau et les racines de grenade détiennent chacune des propriétés curatives. Lorsque consommé directement, le fruit procure à l’abdomen un effet rafraîchissant et purifie le sang. Les racines, les tiges et l’écorce sont astringentes; les fleurs sont antiémétiques et hémostatiques; les graines elles sont diurétiques, cardiotoniques et antiémétiques. 

  • Après les règles : ajouter une cuillère à thé (légèrement en deçà de 5 grammes) de cannelle moulue à une tasse de jus de grenade (125 ml) et verser du miel au goût. Ceci aide après la perte abondante de sang durant les menstruations. 
  • Pour contrer les malaises de la ménopause : même mélange!
  • Pour déclencher vos lunes : buvez un verre fait d’un mélange de jus de grenade et de jus de canne à sucre, trois fois par jour pendant quelques jours.
  • e façon générale, dans votre alimentation : parce que la grenade favorise un équilibre des niveaux d’oestrogène, il est conseillé aux femmes d’en ajouter à son alimentation : jus quotidien, graines dans les salades et smoothies, fruit en collation, etc. Elle est particulière efficace contre les symptômes du syndrome pré menstruel.

Sources et inspirations pour cet article

The Sacred Pomegranate: a Brief Symbolic Profile, Proserpina's Garden

The Moon: Female Energy Cycle - Enchantress Persephone Archetype, Menstruations.com.au

Pomegranate, a miracle fruit, Nutri Guide

Note de bas de page

1 - NDLT  Précisons ici qu’il s’agit là d’une interprétation de ce mythe; en effet, plusieurs réinterprétations modernes suggèrent que Perséphone est amoureuse de Hadès et qu’elle se rend dans les Enfers de son propre chef et que viol, il n’y a jamais eu. En outre, la réaction de Déméter face aux choix de sa fille d’épouser le dieu des Enfers demeure la même, ce qui renforce l’idée que ce mythe parle d’abord et avant tout de l’émancipation d’une jeune fille et à son besoin d’échapper au joug de sa mère.
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Cycle menstruel au naturel

5/11/2014

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Décider de vivre ses menstruations sans pilules anticonceptionnelles ou autres contraceptifs chimiques, c'est une étape charnière et difficile, pour nous qui avons été conditionnées à penser qu'il faut absolument prendre le contrôle de notre cycle, pour qu'il soit prévisible, rigide et routinier. 


Une fois que le cycle menstruel est laissé au naturel, c'est comme un cheval sauvage que l'on verrait courir sur la plage : on ne peut prévoir aucun de ses mouvements, on doit faire preuve de patience et de détermination pour l'approcher tranquillement, l'apprivoiser, le connaître et le laisser s'exprimer. Et être en paix avec lui. 

Ce cheminement peut paraître difficile, mais il est aussi magique et transformateur. Je me suis accordée cette liberté et cette guérison il y a plus de 4 ans ♥


- Ishara Labyris, Ps. Dea

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La jarre à sang

12/16/2013

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Traduction et adaptation d'un extrait de Sister Moon Lodge: The Power & Mystery Of Menstruation, par Kisma K. Stepanich

Par Xella Sieidi

Alors que je m’éveille au pouvoir du sang menstruel, je commence à comprendre l’importance de recueillir ce que j’évacue mensuellement. J’ai cessé l’utilisation de tampons et serviettes hygiéniques et j’ai commencé à utiliser des serviettes lavables, faites à partir de flanelle. La première fois que j’ai utilisé ces serviettes faites d’un matériau absorbant, j’ai su que je voulais créer une Jarre de sang dans laquelle je ferais tremper les serviettes dans de l’eau après chaque utilisation. Ma première jarre était un simple pot fait d’un couvercle; je l’ai rempli à moitié d’eau, l’ai recouverte d’une serviette rouge-orangée et l’ai rangé dans un coin de ma salle de bain. Une fois que la serviette avait bien trempé, je la tordais afin d’en extraire l’eau excédante (qui avait pris une riche couleur rougeâtre) avant de la laver à la main et la suspendre pour la faire sécher. J’ai remarqué que je peux conserver cette eau jusqu’à mes prochaines lunes. Pendant ce mois, je l’utilise dans mes rituels le plus souvent possible. J’utilise le reste de l’eau pour nourrir mes plantes d’intérieur et mon jardin.

Lors de rituels, je remplis une coupe de cette eau menstruelle et la dépose sur mon autel et l’utilise afin d’invoquer un pouvoir précis, comme celui d’une déesse en particulier avec qui je souhaite travailler le temps du rituel. Je me sers aussi de cette eau pour oindre les outils utilisés et les femmes présentes, comme une consécration (l’acte de rendre un objet ou une personne disposé(e) à recevoir et canaliser l’énergie avec laquelle on travaille).

Lors de d’autres rituels, je me contente de tenir la jarre entre mes mains et d’invoquer le pouvoir féminin. Je me sers de cette technique lorsque je souhaite voyager vers les mystères féminins et pour recevoir une guidance. C’est également une excellente offrande qui est toujours à portée de main, peu importe le rituel qui se présente, qu’il soit planifié ou spontané.

Lors de ma première journée de saignement, je choisis la plante que je nourrirai du reste de l’eau-de-sang ce mois-là. Je me livre à un court rituel préparatoire : je m’ancre, je me centre et fais quelques respirations afin d’entrer dans un état altéré de conscience. Puis, j’approche la plante en question et entre en communication avec ses Devas (esprits de la plante) en chantant quelque chose comme :

Plante sacrée qui relâche le souffle sacré dans mon monde,
Merci pour ta beauté,
Merci pour ton oxygène,
Merci pour ton esprit.
Afin de te rendre honneur, je t’offre ce sang-de-vie,
Reçois-le avec toute ma gratitude,
Puisses-tu continuer de bénir ma vie de ta présence.
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Après avoir récité mon chant, je verse un peu de l’eau autour du tronc de la plante, j’effleure ses feuilles et je termine en expirant au-dessus de la plante et en inspirant son énergie. Cet échange a fait ses preuves, toutes mes plantes d’intérieur sont en forme et mon jardin est luxuriant!

Avec le temps, j’ai orné ma jarre à sang; bien que j’utilise toujours un simple pot de verre avec un couvercle de métal, elle est maintenant dissimulée dans morceau de soie rouge absolument magnifique - une bourse Liz Claibone! Ma jarre a maintenant fière allure!

Cette jarre représente ce pouvoir que je peux réclamer à tous les mois. La richesse du tissu est un symbole du divin en moi. Je crois que le fait de disposer de mon sang comme je le désire a provoqué en moi un sentiment de pouvoir qui ne disparaîtra jamais. Grâce à cette cueillette, j’ai pu choquer des femmes lors de rituels où je leur ai tendu une coupe remplie du sang-de-vie. À travers ce choc, je suis en mesure d’aider les femmes à démystifier leurs tabous autour de leur peur du sang menstruel. En les encourageant à méditer sur ce sang couleur rouge profond, je les guide à travers les sentiers de leur esprit afin qu’elles puissent rencontrer la femme chamane en elles. Elles aperçoivent, se reflétant dans la lumière du sang, leur propre capacité à réclamer leur pouvoir. C’est généralement suite à un événement choquant du genre que les femmes se sentent prêtes à réfléchir sur la notion de leurs menstruations.

Enfin, cette jarre à sang est devenu un mystère pour quiconque l’apercevant; elle est un mystère féminin irrésistible. Les femmes aiment toucher le tissu et osent quelques coups d’oeil vers la jarre en question, n’hésitent pas à poser des questions directes. Les hommes eux sont admiratifs et croient que derrière ce tissu, se cache quelque chose au pouvoir incroyable - ils ne savent pas à quel point ils ont raison! 

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Comprendre les rites menstruels

9/23/2013

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Comprendre les rites menstruels
Extrait de Blood, Bread and Roses, par Judy Grahn
Traduit par Xella Sieidi

Les rites menstruels qui nous parviennent du 19e siècle nous paraissent souvent cruels : les jeunes filles devaient s’asseoir dans une position fixe pendant plusieurs journées, voire semaines, devaient manger d’une drôle de manière, étaient parfois attachées et « fumées » dans des hamac et pouvaient subir d’autres traitements du genre.

Certains chroniqueurs de ces pratiques, dont James Frazer, qui a amassé une quantité faramineuse d’information pour son livre Le rameau d’or, étaient horrifiés de ce dont ils étaient témoins et de ce qu’on faisait endurer à ces jeunes femmes; pour eux, ces rites étaient une forme de punition.

Et pourtant, ces rites élaborés, strictes et étranges nous fournissent bien des informations sur la façon dont le menstruations ont influencé le caractère humain, formé qui nous sommes, comment nous nous comportons face aux autres,  la posture que nous adaptons pour marcher sur la terre et la façon dont nous en sommes venus à créer et utiliser le terme «terre ».

Moi aussi, j’ai été horrifiée de certains comptes-rendus de ces rites qui allaient à des extrêmes impensables et j’ai cru que c’étaient les hommes qui imposaient un système brutal à des jeunes femmes sans défense. Toutefois, dans son livre Les Mères publié en 1927, Robert Briffault offre une interprétation différente :

« Les termes utilisés pour exprimer nos comptes-rendus sont calculés afin de suggérer que ces attitudes étaient imposées aux femmes par le biais d’une tyrannie brutale et de l’ignorance superstitieuse des hommes, mais les femmes, en remplissant leur fonction laborieuse, ne le faisaient jamais parce que cela leur était imposé par les hommes. Les femmes, comme le suggèrent la plupart des comptes-rendus, se sont isolées elle-même, sans consulter les hommes, ont même prévenu ces derniers de ne pas les approcher. »

Plus tard, alors que les anthropologues apprenaient les langues tribales, posaient plus de questions qui allaient en profondeur et que le mouvement féministe du 20e siècle encourageait les femmes à s’exprimer à l’oral et l’écrit, d’autres histoires ont émergé, suggérant que certaines femmes accueillant ce confinement menstruel comme un répit des tâches ménagères et une occasion agréable de passer du temps entre femmes pour prendre le thé et discuter.

Des anthropologues femmes comme Jane C. Goodale et Margaret Mead ont rapporté des cérémonies détaillées autour des ménarches qui étaient connectées à des cérémonies de mariage et d’une éducation que recevait les jeunes femmes pour leur apprendre à tisser, cuisiner et s’occuper de leur famille et maisonnée.

Dans les années 70, j’ai éprouvé des difficultés à trouver ce que les femmes avaient pu avoir comme contribution dans le développement de la science et de la culture. Puis, j’ai réalisé que la quantité d’information sur les tabous recueillie par James Frazer et Robert Briffault prenait un tout autre sens si je m’intéressais à l’origine féminine du pouvoir du sang.

C’est ainsi que j’ai commencé à élaborer ma théorie que les menstruations, de par leur relation avec la lune, étaient probablement la source la plus ancienne des sciences géométriques, mathématiques et celle qui consiste à mesurer quelque chose. Plus tard, alors que j’étudiais les rites d’isolement menstruel et les autres pratiques autour des menstruations en termes d’histoires originelles, j’ai commencé à voir que les menstruations étaient non seulement une source possible de première science, mais aussi la source de tout ce qui fait de nous des êtres humains.

C’est ainsi que j’ai commencé à m'interroger à ce que les informations contradictoires à propos des rites d’isolement et autres pratiques menstruelles auraient l’air si c’était les femmes, non les hommes, qui les établissaient. J’ai approché la chose en supposant que les rites sont institués pour des raisons rationnelles plutôt d'irrationnelles et qu’il est plus que probable que chaque genre ait créé ses propres rites. La logique féminine serait donc à la base des rites menstruels.
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Méditation pour accueillir ses menstruations

7/21/2013

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Méditation pour accueillir ses menstruations, par Sarah Pulgarín, traduit et adapté par Ishara Labyris

Avant toute chose, assurez-vous de créer un environnement sécuritaire, privé, silencieux et confortable. Assoyez-vous dans votre pièce préférée, allumez quelques chandelles, et si cela vous dit, préparez-vous une tasse de tisane d'agripaume avant de débuter la méditation. 

Une fois que vous êtes prête, assoyez-vous dans une position confortable, jambes croisées par exemple. Il est important de ne pas avoir de tension dans votre ventre. De se sentir stable et détendue. Peut-être que d'entourer votre taille et vos hanches d'une couverture vous fera sentir plus confortable. 

Prenez trois respirations profondes et lentes, inspirez, retenez un moment et relâchez votre souffle doucement, lentement. 

Fermez vos yeux et visualisez votre utérus tel une poire rouge renversée, rougeoyante, dans votre ventre. C'est une douce et calme lumière rouge, orange et jaune, très belle, ancienne et familière, qui illumine entièrement votre utérus.  

Visualisez l'énergie du centre de la Terre-Mère pénétrer doucement à l'intérieur de votre utérus, dispensant une chaleur relaxante à travers tout votre corps, votre pubis, le bas de votre dos, votre utérus, vos hanches et votre taille. Sentez l'énergie remplir votre corps de lumière et de sérénité, de force et de paix. Alors que le bas de votre corps s'emplit de cette énergie, ressentez vos muscles qui se détendent, se relâchent, s'assouplissent, pour donner l'espace nécessaire à votre utérus qui s'étire dans toute sa gloire et sa taille. Créez un espace dans votre utérus pour vos lunes-rouges. Sachez qu'en ce temps particulier de votre cycle, la taille de votre utérus augmente, il nécessite plus d'espace que d'habitude.

Lorsque vous sentez que votre utérus entier et le bas de votre corps sont emplis d'énergie et de lumière, et que vous arrivez à visualiser parfaitement votre utérus en forme de poire, et sa lumière rougeoyante en son centre, répétez le mantra suivant, au moins 3 fois, ou jusqu'à ce que vous le ressentiez vraiment : 

« Je t'accueille affectueusement, mon sang sacré, ma lune rouge. »

Lorsque vous ressentirez ces mots, permettez-vous d'accueillir tous les sentiments et émotions qui désirent faire surface. Ne les chassez pas, abandonnez-vous à eux et souvenez-vous que vous êtes liée à votre centre et au centre de la Terre-Mère. Là, vous êtes en sûreté. Lorsque vous sentez qu'il est temps, revenez en prenant trois bonnes respirations profondes, minimum, telles que celles effectuées au début de la méditation.

Vous ressentirez peut-être maintenant le besoin de vous reposer, de prendre du temps pour vous. Prévoyez ce temps, après vos méditations d'accueil des menstruations, pour répondre à vos besoins. Il peut être bon de prendre un peu de temps seule après celles-ci, ou de passer du temps avec un être cher, ou un animal de compagnie. Il peut être bon aussi d'aller se promener, de prendre une douche chaude ou même de dormir. Écoutez simplement votre corps et respectez vos besoins. 

J'espère que vous aimerez et bénéficierez de cette méditation.

Si vous avez fait cette méditation, aimeriez-vous partager vos expériences avec moi ?

~ Sarah Pulgarín 
http://desencajada.tumblr.com/post/55117049392/arrival-of-menstruation-meditation

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Le pouvoir sacré du sang menstruel

5/1/2013

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Traduction et adaptation par Xella Sieidi de cet article

Le sang menstruel a longtemps été considéré comme la substance la plus sacrée de la planète. En ce moment, la science redécouvre son immense pouvoir de guérison...

Les gnostiques chrétiens avaient l’habitude de nommer leur relation Syneshaktisme - un synonyme de Agape - qui signifie « La voie du Shaktisme », en référence au culte tantrique du Yoni. Un des rituels les plus importants dans ce culte du Yoni était de préparer une « boisson d’immortalité », à base de sang menstruel. Ce sang est gorgé de cellules souches guérisseuses qui détiennent le pouvoir d’activer notre capacité cellulaire à se régénérer et nos glandes endocrines à nous transporter à un état de grâce. D’un aspect spirituel, cela nous ouvre à la fréquence de l’amour et de la vie éternelle et nous transporte vers une autre dimension, celle que l’appelle le paradis ou le nirvana.

Ce « Festival de l’amour » ou « Mariage sacré » - une pratique au coeur des mystères du sang menstruel - fut éventuellement déclaré comme une hérésie et les femmes furent bannies de participer aux rites chrétiens. La notion de « pouvoir de renouveau, renaissance et résurrection » autrefois associée au sang menstruel et à l’utérus sacré de la Mère Divine fut transférée à l’histoire de Jésus et au rite de l’eucharistie - « hix est sanguis meus » - Ceci est mon sang - lors duquel ses adorateurs « boivent son sang » afin d’acquérir le pouvoir de renaissance.

Dans les plus anciens mythes et religions, à travers le monde et ce, depuis des centaines de milliers d’années, le pouvoir de régénération a toujours été vu comme une bénédiction de la Femme Utérus, incarnée en des prêtresses sacrées dans plusieurs cultures. Ce rôle sacré n’a jamais été tenu par un homme, bien qu’il existe de nombreuses légendes où des dieux tentent de s’emparer du « pouvoir menstruel des femmes chamanes ».

Le Saint-Graal, dans son essence originale, est l’Utérus Sacré.

Les femmes nées il y a de ça plusieurs millénaires, avant que nous ne perdions contact avec nos capacités génétiques, détenaient ce pouvoir, acquis à leur naissance et le partageaient avec leur communauté lors de rites de renaissance. Depuis le moment où le pouvoir acquis à la naissance fut perdu, des femmes de toutes les lignées et cultures - des Prêtresses Utérus - se sont mises à pratiquer différentes façons de guérir, purifier et ouvrir l’utérus sacré, afin qu’il puisse à nouveau incarner « l’Amour » et que la capacité énergétique et cellulaire puisse activer les états de conscience les plus purs et qu’elle puisse déclencher le pouvoir incroyable de guérison et de régénération. Ce savoir s’est presque perdu au cours du dernier millénaire; il a été fragmenté, éparpillé et on a voulu le détruire délibérément.

Aujourd’hui, ce pouvoir sacré souhaite revenir, désire « régénérer nos terres », comme le veulent les mythes.

Plus tôt cette année, nous avons rencontré un de plus éminents scientifiques dont la recherche est orientée sur les cellules souches retrouvées dans le sang menstruel. Ses trouvailles indiquent qu’elles ont la capacité de créer des miracles. Fin cinquantaine et pas très en forme, il nous avait témoigné que la première fois qu’il a utilisé les cellules souches du sang menstruel, il s’est senti renaître et a dû aller courir dehors pour relâcher son trop plein d’énergie.

Un autre scientifique dans la soixantaine travaillant aussi avec ces cellulaires souches dit avoir remarqué que ses cheveux, auparavant gris, avaient retrouvé la riche couleur de sa jeunesse, à l’intérieur de quelques mois.

À travers le monde, en secret, ces expériences ont lieu - en Chine, en Russie, en Inde et partout ailleurs.

Pendant que les femmes laissent leur pouvoir entre les mains des idéologies patriarcales, en prenant des médicaments pour enrayer leur cycle menstruel, en utilisant des tampons blanchis à l’aide de produits chimiques qui causent le cancer pour absorber leur flot sanguin, en voyant leurs menstruations comme une malédiction pleine d’inconvénients de laquelle il faut avoir honte, les scientifiques masculins autour du monde utilisent ce pouvoir afin d’expérimenter des états de conscience élevés, tant physiques que spirituels.

N’est-il pas temps de se réapproprier notre pouvoir féminin? D’honorer les propriétés sacrées et régénératrices de la floraison de notre utérus?

Les évidences de l’aspect sacré des menstruations à travers les cultures avant la montée du patriarcat abondent et sont bien documentées... (Cette liste est adaptée de la Women’s Encyclopedia of Myths and Secret, de Barbara Walker.)


Chez les philosophes...
  • Aristote dit que la vie humaine est faite de sang menstruel coagulé.
  • Plutarque dit que l’homme fut créé à partir de la terre et que le pouvoir qui rend possible la croissance de ce corps humain vient de la lune, source du pouvoir menstruel.

En Afrique...

  • Des tribus africaines croient que le sang menstruel est coagulé pour façonner un humain.

En Inde...

  • Selon une théorie hindouiste, lorsque la Grande Mère crée, ses substances s’épaississent et forment des caillots. C’est ainsi qu’elle donne naissance au cosmos. Les femmes emploient la même méthode, à échelle réduite.

  • La Grande Déesse s’est incarnée en l’esprit de création, Kali-Maya. Elle invita les dieux à se baigner dans les flots sanglants de son utérus et de s’y abreuver. Ainsi, afin de connaître la divine communion, les dieux burent à la fontaine de la vie et s’élevèrent vers les cieux.

Au sujet du soma, une boisson rituelle védique :

  • On croyait que cette boisson était produite par le « barattage de la mer primordiale », symbolisant le sang menstruel de la Déesse Mère. Elle était bue par les prêtres lors de cérémonies sacrificielles et on y ajoutait du lait pour créer un charme de guérison.
  • Durant les célébrations entourant la fabrication de cette boisson, si la nouvelle lune tombait un lundi, les femmes du Maharastra, une région de l’Inde, déambulaient en cercle autour d’un figuier, symbole du sexe féminin.
  • On dit que c’est Lakshmi qui offrit le soma à Indra, ce qui fit de lui le roi des dieux. C’est par cette boisson qu’il obtint également l’étrange capacité à porter la vie. Le sang de la déesse devint sa sagesse.

En Océanie...
  • Les Maoris disent explicitement que l’âme humaine est faite de sang menstruel. Lorsqu’elle est retenue dans l’utérus, elle s’incarne en une forme humaine et finit par devenir un humain.
  • Pour certaines de leurs cérémonies spirituelles, les aborigènes d’Australie peignent leurs churingas (pierres sacrées) et leur corps à l’aide d’ocre rouge, afin de symboliser le sang menstruel.
  • Pour les Maoris, tout ce qui était rouge était sacré. Lorsqu’ils voulaient rendre un objet sacré, ils le teignaient en rouge, la couleur du sang menstruel.
  • Les habitants des îles Andaman utilisaient des pigments rouges pour peindre la peau des malades et blessés, croyant que la couleur rouge sang avait des propriétés guérisseuses.

En Amérique du Sud...

  • Les habitants d’Amérique du Sud disent que toute l’humanité était à l’origine faite à partir du « sang-de-lune ».

En Mésopotamie...

  • En Mésopotamie, la croyance voulait que la grande déesse Ninhursag avait créé l’humanité à partir d’argile, qu’elle avait infusée de son sang menstruel.
  • En Perse, cet élixir d’immortalité se nomme Amrita. On l’appelle aussi parfois le lait de la déesse mère. Il s’agit d’une boisson fermentée; parfois, c’est du sang sacré. Cet élixir est toujours associé à la lune.

En Grèce antique...

  • Les dieux dépendaient du pouvoir miraculeux du sang menstruel. En Grèce, ce sang était pudiquement nommé « le vin rouge surnaturel » et il fut offert aux dieux par Héra, la mère, sous sa forme vierge, Hebe.

  • Les mystiques grecs renaissaient des eaux du fleuve Styx, aussi nommé « le Commencement ». Ce fleuve se sépare en sept fleuves dans les souterrains et émerge dans la cité de Clitor, un lieu sacré à la déesse.

En Scandinavie...

  • Le dieu nordique Thor atteint les berges du royaume de l’élévation et de la vie éternelle en nageant dans une rivière gorgée du sang menstruel d’une « géante » appartenant aux matriarches originelles, les « Toutes-Puissantes ».
  • Odin acquière la suprématie en dérobant et en ingérant le « sang sage » d’un triple chaudron à même l’utérus de la terre mère, la même triple déesse connue dans le sud-est de l’Asie sous le nom de Kali-Ma.
  • Ce vol commis par Odin rappelle celui fait par Indra, qui s’empare de la même façon de l’ambroisie d’immortalité.

En Égypte...

À propos du Tjet, ou « noeud d’Isis » :

  • Les pharaons s'élevaient au rang divin en ingérant « le sang d’Isis », l’ambroisie sacrée nommée sa. Son hiéroglyphe était le même que celui de la vulve, une sorte de Ankh dont les bras sont repliés sur le corps de la croix égyptienne. Peinte en rouge, cette croix symbolisait les parties génitales de la femme et les portes du paradis.
  • Dans le même ordre d’idée, des amulettes étaient enterrées auprès de défunts agissaient en guise de prière à l’égard d’Isis, afin qu’elle déifie ledit défunt par le pouvoir de sang. Ces amulettes étaient nommées Tjet (prononcer «tyet ») et représentants la vulve d’Isis. Elles étaient façonnées à partir d’une substance rouge obtenue par certaines pierres (jaspe, cornaline), de la porcelaine ou de la vitre rouge ou encore par l’écorce d’un arbre dont la pigmentation était rougeâtre. On disait que ces amulettes transportaient en elle les pouvoirs guérisseurs du sang d’Isis.

Dans l’Ancien Testament, la Bible et les mystères hébraïques...

  • Le prénom Adam vient du mot féminin « adamah », qui se traduit par argile sanglante. L’histoire biblique d’Adam est calquée sur un ancien mythe de création féminin, racontant la création d’un homme à partir d’argile et de sang menstruel.
  • Lorsque Lilith décide de quitter Adam, elle part vivre aux abords de la « mer rouge ».
  • Le terme hébreu pour sang, « dam », se traduit par mère ou femme au sein d’autres langues indo-européennes (par exemple : dame, madame, dama, damsel, demoiselle, etc.).
  • Hic est sanguis meus - « Ceci est mon sang » tel que prononcé au sein de l’eucharistie chrétienne fait référence au sang menstruel de la Grande Déesse et non à celui du Christ.
  • Dans le Lévitique (15:24), le sang menstruel est appelé « fleur », en tant que précurseur du fruit de l’utérus (un enfant). Comme les fleurs qui contiennent leur propre fruit, le sang utérin était la fleur-lunaire qui contenait l’âme des générations futures.
  • La crucifixion de Jésus est une adaptation des mystères menstruels. Jésus est percé d’une lance au flanc et son sang est recueilli dans le Saint-Graal, tout comme la Déesse Mère saignait entre les cuisses, métaphore du Saint-Graal.
  • Les gnostiques chrétiens croient que ce passage du livre des Révélations (l’Apocalypse) est une allusion au cycle menstruel de la femme : « Au milieu de l'avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l'arbre de vie. Il produit douze récoltes, chaque mois il porte son fruit. Ses feuilles servent à guérir les nations. » (Apocalypse 22:2)

Dans le Coran...

  • Dans le Coran, l’histoire de la création précise qu’Allah « a créé l’humanité à partir d’un flot de sang »; mais au sein de l’Arabie préislamique, Allah était la déesse de la création, alors nommée Al-Lat.

En Chine...

  • Les taoïstes disent qu’un homme peut devenir immortel (ou vivre très longtemps) par l’absorption du sang menstruel, appelé jus rouge yin, à même la vulve d’une femme (symbole de l’énergie féminine qui donne la vie).  Les sages chinois croient que ce précieux liquide rouge est l’essence de la terre mère, du principe féminin (le yin) qui donne la vie à toutes formes de vie. Selon eux, l’empereur jaune serait devenu un dieu après avoir bu le jus yin de mille deux cents femmes.
  • Les taoïstes considèrent également que le rouge est la couleur sacrée du féminin, associé à la femme, au sang, à la puissance sexuelle et au pouvoir créatif. Le blanc est la couleur du masculin, associé à l’homme, au sperme, à la passivité et à la mort.
  • Un mythe chinois comment la déesse lunaire Chang-O, celle qui veillait sur les menstruations, fut offensée de la jalousie des dieux envers ses pouvoirs. Son époux piquait des crises de colère parce qu’elle possédait l’élixir d’immortalité alors que lui ne détenait rien et en était mer. Elle le quitta et s’en alla vivre sur la lune.

En Europe, de façon générale...

  • Les rois celtes sont devenus des dieux en buvant « l’hydromel rouge », que leur a offert la reine-fée, Mab, dont le nom était à l’origine Medhbh, « hydromel ». En vérité, c’est elle que les rois buvèrent. Le nom celtique de ce fluide était dergflaith, qui se traduit soit par « bière rouge » ou par « souveraineté rouge ». Dans la Grande-Bretagne celtique, être taché de rouge signifiait que l’on était choisi par la déesse pour être roi. Le mot celtique ruadh se traduit à la fois par « rouge » et par « royal ».
  • Les oeufs de Pâques, symbole associé à la déesse germanique Eostre et rappelant l’utérus, étaient traditionnellement peints en rouge et déposés sur des tombes afin d’apporter aux morts un peu de force. On retrouve cette tradition aussi en Grèce et dans le sud de la Russie.
  • Un peu partout en Europe, on a retrouvé des tombes et ossements rougis avec de l’ocre, afin de rappeler le plus possible l’utérus de la terre mère, duquel les morts renaissaient. Parfois, même les murs étaient peints en rouge. La couleur que l’on obtient grâce à l’ocre est à s’y méprendre, il est facile de croire qu’il s’agit de sang frais.

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