Par Cybèle Aphrodite
Visitez son site : Le Temple de la Déesse et la page Facebook rattachée.
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Parce qu’il y en a. Comme dans tous service, mais je connais mieux celui-ci. demandez-moi de donner les difficultés du service de Déméter et j’aurais l’air très bête! :p
Ceci dit, ce dont je vais parler peut s’appliquer à toutes les déesse qui sont liées au plaisir et à la sexualité.
Je tenais à parler des difficulté du service d’Aphrodite, parce que j’ai le sentiment que ce n’est pas inutile du tout. Pour prévenir ceux qui se posent la question de rentrer à Son service, pour éclairer les lanternes des autres, et rabattre le caquets de certains.
Servir Aphrodite, à l’époque où les cultes polythéiste ou même païens étaient naturels, ne devait déjà pas être une sinécure. Aphrodite représente l’Amour, sous tous ses aspects mais aussi le plaisir, quel qu’il soit. Cela inclue donc autant la compassion que le sexe. Vaste programme n’est-ce pas? Je vous passe évidemment sur les connaissances médicales de ces prêtres et prêtresses, qui étaient spécialistes des traitements des maladies et infections sexuellement transmissibles, de l’avortement et même de la grossesse et de l’accouchement pour certains.
Mais nous sommes ici aujourd’hui, je témoignerais et réfléchirais donc sur Son service ici et maintenant.
Lorsque vous vous présentez comme prêtresse d’Aphrodite, c’est immédiat, une étincelle fulgure dans le regard de votre interlocuteur et vous pouvez presque voir une enseigne lumineuse rouge clignoter dans sa tête sur laquelle est écrit au choix: « sexe », « prostituée », voir pour certains regard méprisants voir insultant « salope ».
Et ça il faut le supporter à chaque fois ou presque. Rares sont ceux ou celles qui ne s’arrêtent pas au conditionnement hérité de notre culture.
Alors ne le nions pas, parlons clairement: oui la sexualité, les rapports sexuels, font partie intégrante des cultes rendus à Aphrodite. Ils font même partie de sa dévotion. Oui, il existait et il existe encore, des servants d’Aphrodite qui pratique le sexe rituel. Oui certains offre l’union sexuelle comme un rite, et s’offre comme lien avec le divin et ses mystères, comme lien ou incarnation d’Aphrodite et d’une partie de ses enseignements.
Oui, en général, les prêtresses et prêtres d’Aphrodite sont à l’aise avec leur sexualité.Mais pourquoi à votre avis?
Vous iriez voir vous, un thérapeute plus névrosé que vous? Non. Et bien vous ne chercheriez pas plus conseil ou écoute sur votre sexualité auprès d’une prêtresse d’Aphrodite qui ne saurait pas vous écouter sans juger ou s’offusquer ou glousser comme une dinde.
La première difficulté est donc le regard et l’avis des autres sur vos activités. Grosso modo, la majorité de ceux que je croisent pensent que je passe mon temps à m’envoyer à l’air et qu’en plus, je le fais avec n’importe qui; puisque pour moi c’est sacré!
Et c’est là que je rebondis. Oui, c’est sacré. Et ce qui est sacré, pour moi, est fondamentalement respecté. Et considéré.
Certes, je considère également le plaisir retiré des rapports sexuels comme sacré. Pour autant, je n’irai pas m’envoyer en l’air avec n’importe qui sans considération, et pour ce que je fais et pour avec qui je le fais.
Car considérer la sexualité et le plaisir comme sacré, c’est bien au contraire porter une attention toute particulière à cela, à ce que l’on fait, à comment on le fait et surtout à pourquoi on le fait.
S’envoyer en l’air pour notre plaisir est un fait qui relève de notre vie privée.
Ce n’est en rien dicté par notre fonction. On ne reçoit pas, avec notre initiation, une consigne divine qui nous dit coucher avec toutes les personnes que nous croiserons, parce que nous sommes au service d’Aphrodite et qu’elle incarne notamment le plaisir charnel. Aussi, quand on se présente en tant que telle, ne comprenez pas : « Si tu veux coucher avec moi pas de problème, je suis là pour ça! ».
NON!
La seconde difficulté est la conséquence directe de la première: expliquer pourquoi.
Certains entendent, plus ou moins, d’autres pas du tout. Toujours est-il que beaucoup sont déçus, voir agressifs. Des gens apparemment intéressés sincèrement par mon cheminement se sont désintéressés de moi dès que cette précision avait été faite. D’autres m’ont dit que je n’étais pas « une vraie prêtresse d’Aphrodite » puisque je « refuser de pratiquer les rites sacrés ».
Il faut pouvoir l’entendre, ne pas en être blessé, ni être influencer par ces propos.
Mon souhait en tant que prêtresse d’Aphrodite, serait de pouvoir transmettre cette idée que le sexe n’est ni tabou ni malsain. Qu’il est source de joie, de plaisir. Et qu’il est sacré. Sacré et donc à respecter. Ce qui implique se respecter soi, mais aussi l’autre et l’acte en lui-même.
Un acte tel que celui de pratiquer la sexualité sacré, pour moi, est un acte à faire en pleine conscience. Ce n’est pas s’envoyer en l’air ou tirer un coup pour le fun. Ce n’est pas simplement prendre du plaisir avec quelqu’un. La sexualité sacrée a pour fonction première de riler au divin. C’est une expérimentation de la relation au divin, une façon de toucher au divin (en soi comme en dehors de soi).
Il y a un réel fond de spiritualité à considérer et à ne surtout pas occulter.
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Parce qu’il y en a. Comme dans tous service, mais je connais mieux celui-ci. demandez-moi de donner les difficultés du service de Déméter et j’aurais l’air très bête! :p
Ceci dit, ce dont je vais parler peut s’appliquer à toutes les déesse qui sont liées au plaisir et à la sexualité.
Je tenais à parler des difficulté du service d’Aphrodite, parce que j’ai le sentiment que ce n’est pas inutile du tout. Pour prévenir ceux qui se posent la question de rentrer à Son service, pour éclairer les lanternes des autres, et rabattre le caquets de certains.
Servir Aphrodite, à l’époque où les cultes polythéiste ou même païens étaient naturels, ne devait déjà pas être une sinécure. Aphrodite représente l’Amour, sous tous ses aspects mais aussi le plaisir, quel qu’il soit. Cela inclue donc autant la compassion que le sexe. Vaste programme n’est-ce pas? Je vous passe évidemment sur les connaissances médicales de ces prêtres et prêtresses, qui étaient spécialistes des traitements des maladies et infections sexuellement transmissibles, de l’avortement et même de la grossesse et de l’accouchement pour certains.
Mais nous sommes ici aujourd’hui, je témoignerais et réfléchirais donc sur Son service ici et maintenant.
Lorsque vous vous présentez comme prêtresse d’Aphrodite, c’est immédiat, une étincelle fulgure dans le regard de votre interlocuteur et vous pouvez presque voir une enseigne lumineuse rouge clignoter dans sa tête sur laquelle est écrit au choix: « sexe », « prostituée », voir pour certains regard méprisants voir insultant « salope ».
Et ça il faut le supporter à chaque fois ou presque. Rares sont ceux ou celles qui ne s’arrêtent pas au conditionnement hérité de notre culture.
Alors ne le nions pas, parlons clairement: oui la sexualité, les rapports sexuels, font partie intégrante des cultes rendus à Aphrodite. Ils font même partie de sa dévotion. Oui, il existait et il existe encore, des servants d’Aphrodite qui pratique le sexe rituel. Oui certains offre l’union sexuelle comme un rite, et s’offre comme lien avec le divin et ses mystères, comme lien ou incarnation d’Aphrodite et d’une partie de ses enseignements.
Oui, en général, les prêtresses et prêtres d’Aphrodite sont à l’aise avec leur sexualité.Mais pourquoi à votre avis?
Vous iriez voir vous, un thérapeute plus névrosé que vous? Non. Et bien vous ne chercheriez pas plus conseil ou écoute sur votre sexualité auprès d’une prêtresse d’Aphrodite qui ne saurait pas vous écouter sans juger ou s’offusquer ou glousser comme une dinde.
La première difficulté est donc le regard et l’avis des autres sur vos activités. Grosso modo, la majorité de ceux que je croisent pensent que je passe mon temps à m’envoyer à l’air et qu’en plus, je le fais avec n’importe qui; puisque pour moi c’est sacré!
Et c’est là que je rebondis. Oui, c’est sacré. Et ce qui est sacré, pour moi, est fondamentalement respecté. Et considéré.
Certes, je considère également le plaisir retiré des rapports sexuels comme sacré. Pour autant, je n’irai pas m’envoyer en l’air avec n’importe qui sans considération, et pour ce que je fais et pour avec qui je le fais.
Car considérer la sexualité et le plaisir comme sacré, c’est bien au contraire porter une attention toute particulière à cela, à ce que l’on fait, à comment on le fait et surtout à pourquoi on le fait.
S’envoyer en l’air pour notre plaisir est un fait qui relève de notre vie privée.
Ce n’est en rien dicté par notre fonction. On ne reçoit pas, avec notre initiation, une consigne divine qui nous dit coucher avec toutes les personnes que nous croiserons, parce que nous sommes au service d’Aphrodite et qu’elle incarne notamment le plaisir charnel. Aussi, quand on se présente en tant que telle, ne comprenez pas : « Si tu veux coucher avec moi pas de problème, je suis là pour ça! ».
NON!
La seconde difficulté est la conséquence directe de la première: expliquer pourquoi.
Certains entendent, plus ou moins, d’autres pas du tout. Toujours est-il que beaucoup sont déçus, voir agressifs. Des gens apparemment intéressés sincèrement par mon cheminement se sont désintéressés de moi dès que cette précision avait été faite. D’autres m’ont dit que je n’étais pas « une vraie prêtresse d’Aphrodite » puisque je « refuser de pratiquer les rites sacrés ».
Il faut pouvoir l’entendre, ne pas en être blessé, ni être influencer par ces propos.
Mon souhait en tant que prêtresse d’Aphrodite, serait de pouvoir transmettre cette idée que le sexe n’est ni tabou ni malsain. Qu’il est source de joie, de plaisir. Et qu’il est sacré. Sacré et donc à respecter. Ce qui implique se respecter soi, mais aussi l’autre et l’acte en lui-même.
Un acte tel que celui de pratiquer la sexualité sacré, pour moi, est un acte à faire en pleine conscience. Ce n’est pas s’envoyer en l’air ou tirer un coup pour le fun. Ce n’est pas simplement prendre du plaisir avec quelqu’un. La sexualité sacrée a pour fonction première de riler au divin. C’est une expérimentation de la relation au divin, une façon de toucher au divin (en soi comme en dehors de soi).
Il y a un réel fond de spiritualité à considérer et à ne surtout pas occulter.