Selon une étude menée sur les représentations iconographiques de ces divinités par Cecelia Klein, on pourrait en conclure que les Tzitzimtl on un double rôle dans la religion aztèque : en tant que protectrices du Féminin et progénitrices de l’humanité, mais aussi pour leur aspect puissant et dangereux, particulièrement lors de périodes d’instabilité cosmique. Elles seraient divisées en quatre groupes indépendants : les Xoxouhcaltzitzimitl (démons de peau bleue), les Coztzitzimitl (démons de peau jaune), les Itlatlauhcatzitzimitl (démons de peau rouge) et les Iztactzitzimitl (démons de peau blanche). Notez que le terme “démon” réfère à une traduction du terme original, en nahuatl et qu’il n’y a pas de lien à faire avec le “démon” tel qu’il est entendu par les croyances judéo-chrétiennes. Il est vrai toutefois que les Tzitzimitl étaient redoutées : les Aztèques craignent qu’elles ne détruisent l’humanité et pour veiller à ce que cela n’arrive pas, des rites, comme celui du “nouveau feu”, étaient accomplis de manière rigoureuse, à des moments précis.
par Ishara Labyris Groupe de divinités féminines associées aux étoiles, dont le nom signifie “Flèche qui pénètre”, prenant l’apparence de squelettes, portant des jupes de crânes et d’os, dont la reine est Itzpapalotl qui règne sur Tamoanchan, le paradis où elles résident. Liées à la fertilité, elles sont adorées par les sages-femmes et les femmes en couche.
Selon une étude menée sur les représentations iconographiques de ces divinités par Cecelia Klein, on pourrait en conclure que les Tzitzimtl on un double rôle dans la religion aztèque : en tant que protectrices du Féminin et progénitrices de l’humanité, mais aussi pour leur aspect puissant et dangereux, particulièrement lors de périodes d’instabilité cosmique. Elles seraient divisées en quatre groupes indépendants : les Xoxouhcaltzitzimitl (démons de peau bleue), les Coztzitzimitl (démons de peau jaune), les Itlatlauhcatzitzimitl (démons de peau rouge) et les Iztactzitzimitl (démons de peau blanche). Notez que le terme “démon” réfère à une traduction du terme original, en nahuatl et qu’il n’y a pas de lien à faire avec le “démon” tel qu’il est entendu par les croyances judéo-chrétiennes. Il est vrai toutefois que les Tzitzimitl étaient redoutées : les Aztèques craignent qu’elles ne détruisent l’humanité et pour veiller à ce que cela n’arrive pas, des rites, comme celui du “nouveau feu”, étaient accomplis de manière rigoureuse, à des moments précis.
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par Ishara Labyris Son nom signifie “Papillon d’obsidienne” ou “Papillon à griffes”. Bien qu’elle puisse prendre l’apparence d’une belle jeune femme dans le but de séduire des hommes, il s’agit d’une terrible déesse à l’apparence squelettique, aux ailes de papillon noires, régnant sur le Tamoanchan, le lieu de repos des victimes de mort infantile et lieu de création de l’humanité. Il est possible que “Papillon à griffes” réfère à la chauve-souris, car Itzpapalotl est parfois représentée avec des ailes de chauve-souris (qui est appelée “Papillon noir”). Elle est la reine des Tzitzimitl.
Patronne des mères décédées en couche, des enfants décédés, liée à la mort et au feu. Mère de Mixcoatl. Son nahualli est un cerf, mais également associé aux oiseaux et aux papillons, surtout aux hétérocères (papillons de nuit). par Ishara Labyris Son nom signifie “Belle-Fleur” ou “Fleur-Plume” en nahualt, et elle est aussi appelée Ichpuchtli. Toujours jeune et belle, déesse des fleurs, des femmes, de la magie, de la terre, de l’amour, de la fertilité, du désir, du plaisir, de la beauté, des jeux, de la danse, de la prostitution sacrée, du sexe, déesse lunaire (associée à Tlazolteotl) et solaire, elle représente le pouvoir sexuel des jeunes femmes, mais liée également à la grossesse et à l’accouchement, ainsi qu’aux arts pratiqués par les femmes, comme le tissage et la broderie.
Jumelle de Xochipilli, épouse de Tlaloc et plus tard de Tezcatlipoca, mère de Quetzalcoatl. Patronne des artistes, des prostituées et des femmes enceintes. Associée aux fleurs, aux papillons, aux oiseaux (surtout au colibri et à l’aigle) et à l’ocelot. Elle est représentée vêtue de vêtements riches, couverte d’or, accompagnée d’un cortège de papillons et d’oiseaux. Elle vit dans le neuvième ciel, la région du vent d’obsidienne Itzeechecayan. À chaque huit ans se tenait une célébration en son honneur où les participants portaient des masques d’animaux et de fleurs. Une jeune femme était choisie par les artisans pour représenter la déesse; elle était sacrifiée, écorchée, et sa peau était ensuite donnée à porter par un homme prétendant tisser. Offrandes : les tagètes (marygolds en anglais), les plumes et la poterie ou faïence. par Ishara Labyris Déesse du panthéon sumérien, Nanshe est la fille du dieu Enki et de la déesse Ninhursag. Tout comme son père, elle est liée à l’eau, et une de ses fonctions est de s’assurer que les bateaux de pêcheurs arrivent à bon port. Déesse de grande compassion, elle est très préoccupée par la justice sociale. Il s’agit également d’une déesse des prophéties ; principalement, elle donne ses messages oraculaires grâce à l’interprétation des rêves (oniromancie). Elle est liée aux oiseaux (surtout les oiseaux marins, comme le pélican), aux poissons (symbole qui peut la représenter) et aux chauves-souris.
par Ishara Labyris Déesse mésopotamienne associée aux eaux salées, par opposition à son époux Apsû qui lui est lié aux eaux douces, Tiamat est la déesse mère des dieux, de tout ce qui vit. On suggère que son nom pourrait tirer son origine des mots sumériens ti (vie) et ama (mère) ou encore de l’akkadien tâmtu (mer). À la fois déesse et monstre originel, Tiamat est bienfaitrice, mais peut se montrer tout à fait redoutable et sans pitié. Dans le récit épique Enûma Elish, le dieu-héros Marduk, un de ses descendants, l’assassina et sépara son corps en deux : le haut du corps de Tiamat devint les cieux, et le bas de son corps devint la terre. Des larmes de Tiamat naquirent le Tigre et l’Euphrate, les fleuves qui définissent le nom “Mésopotamie”. Elle peut être représentée sous la forme d’un serpent ou d’un dragon de mer.
par Ishara Labyris Le nom de Lilith apparaît sur plusieurs tablettes sumériennes ; dans l’un, elle y est appelée “la Main d’Inanna”, celle qui guidait les hommes des champs vers le temple d’Inanna à Erech; dans un autre, elle est une figure féminine forcée de fuir sa maison, dans un arbre sur le bord de la rivière, l’Arbre Huluppu, planté par Inanna, qu’enlaçait un serpent, arbre sacré dont le tronc puissant fut tranché par Gilgamesh. On croit qu’elle ait pu être une autre forme de la déesse sumérienne Ninlil. Plus tard, les textes babyloniens décrivent une Lilitu, comme un démon de l’air de la nuit, ce qui la lie une fois de plus à Ninlil, dont le nom signifie littéralement “Dame de l’Air”. Le nom de Lilith apparaît dans le Talmud et la Kabbale, comme la première femme d’Adam, faite comme lui, de la poussière de la Terre, qui partit vivre sa vie comme elle l’entendait, refusant d’être considérée comme inférieure à celui qui a été créé comme elle, refusant de se coucher sous lui. Si elle ne pouvait aimer et être aimée dans le respect mutuel, alors elle préférait ne pas aimer ni être aimée du tout. Cette force de caractère et son indépendance ont fait qu’elle fut considérée comme un démon, lequel encourageait les hommes à “gaspiller” leur sperme par la masturbation ou à voir la copulation autrement que pour la reproduction de l’espèce, et leur faisant douter de la légitimité de chaque enfant à naître (de leur paternité). À la fois déesse-serpent et déesse-ailée, Lilith possède des attributs chtoniens et aériens ; ses animaux sont le serpent et la chouette.
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