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Poèmes sur le Yoni par les Femmes Rouges

5/31/2010

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A la découverte de la Mère Yoni, poème de Déa Luna

Mère Intérieure,
J’aimerai te découvrir en profondeur.
Apprendre à te connaître,
Me ferait renaître

Mère Yoni,
En ta compagnie,
Le plaisir se fait sentir.

Mère Yoni,
Je t’en remercie.

*.*.*.*

Yoni, poème de Librahell

Telle une fleur au soleil
Tu ouvres tes pétales
Au creux desquels se cache
Ce petit coeur palpittant.
Ta sève est comme le miel
Que je buttine telle une abeille.

*.*.*.*

Le sacre de la naissance, poème de Samya Tara

Je suis initiatrice de la vie
Je répends l’élément : eau
Je me purifie, je me transforme
Je plonge dans notre parcours initiatique
L’enfant prends le chemin en spirale
La douleur, l’expérience sensorielle
J’ouvre la porte
J’accepte la séparation
Mon ventre se vide
J’accepte de couler
L’enfant est dans le temple sacré pour une dernière fois
Appel à la vie
Élan d’amour
Faisceau de lumière
Puissance incommensurable
Expansion de nos consciences
L’enfant naît avec le désir de vivre!

*.*.*.*

Yoni Éternel, poème d’Ishara Labyris

Je te salue, Yoni Matre
Vulve-Mère
L’Arche du passage entre la mort et la vie
Entre la vie et la mort
Celle qui permet la renaissance de l’âme

Je te salue, Yoni Matre
Et je t’honore dans toute ta gloire
Lotus aux pétales gorgés de rosée
Délicate dentelle, parfaite beauté
Contenant l’élixir d’amour tant désiré

Je te salue, Yoni Matre
Je t’adore, Puissante Créatrice
J’adore la boisson de vie qui s’écoule de ta bouche
J’honore la richesse de sa magie
et la profondeur de ses enseignements

Je t’honore, Yoni Matre
Étends ta bénédiction sur tes filles
Nous sommes ici pour te vénérer
Pourvoyeuse, Donneuse de vie et d’extase
Éternelle adorée, beauté mirobolante
Joyau des cieux et de la terre
Trésor de la mer

*.*.*.*

Poème de Xella Sieidi

Yoni Matre, douce fleur, coquillage de ma féminité,
Ouvre ton passage, libère mon âme. De toi, je suis,
Née et je renais à tous les mois. Tu m’
Inities et me bénis de ton sang-de-lunes. Par toi, je suis
Mariée, unie à la Déesse et à moi-même; fidèle, je suis
Attentive à tes humeurs, à tes bijoux, à
Tes parfums. Bénie par ta magie, tu me vois
Resplendir, m’épanouir; je suis lovée
En tes profondeurs, abandonnée, radieuse.

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Yonis façonnés par les Femmes Rouges

5/31/2010

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Créés par les Femmes Rouges lors d'un Yoni puja.
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Lajja Gauri ou la déesse à tête de lotus

5/1/2010

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Traduction et adaptation par Xella Sieidi de Aditi * Lajja Gauri

Au premier âge des divinités, l’existence naquit de la non-existence,
Les quartiers du firmament naquirent de Celle qui s’accroupit, les jambes écartées.
La terre est née de Celle qui s’accroupit, les jambes écartées.
Et de la terre, les quartiers du firmament sont nés.


Rig Veda, 10.72.3-4
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Devi, en tant qu’Aditi, est aussi connue sous les noms de Lajja Gauria, Adya Shakti, Matangi, Renuka et plusieurs autres. Elle est l’aspect de la Déesse le plus ancien au sein du système religieux complexe que l’on nomme aujourd’hui « Hindouisme ». C’est une déesse ancienne, ancrée dans la préhistoire de l’Inde, originant probablement d’une civilisation néolithique.

Cette mystérieuse déesse, à la tête de lotus, est toujours dépeinte avec les jambes grandes ouvertes et levées de manière à suggérer l’accouchement (la posture adoptée traditionnellement dans les villages indiens) ou une réceptivité sexuelle.

Toujours honorée comme une déesse de la fertilité dans certaines régions rurales d’Inde, c’est entre le 6e et le 12e siècle de notre ère que son culte a grandit prodigieusement; ses images proliféraient en Inde centrale, des figurines de terre cuite sur les autels familiaux aux larges (parfois même grandeur nature) sculptures de pierre décorant richement les temples. À partir du 13e siècle, son culte plonge dans l’obscurité. Les érudits attribuent ce déclin à la montée de l’islamisme et du christianisme et à leur attitude intolérante face aux représentations de nudité et sexualité humaine (en particulier féminine). Une autre plausible est la monté des cultes aux déesses tantriques, qui présentaient les forces créatives et primales du divin féminin de façon plus subtile et abstraite.

Son histoire

Les premières références littéraires à Aditi apparaissent dans le Rig Veda, où on la nomme « Uttanapad », un terme décrivant sa posture. L’éminente érudite en sanskrit Wendy Doniger O’Flaherty identifie cette déesse védique comme le principe féminin de la création ou de l’infinité, en disant :

« Ce mythe de création se concentre sur l’image de la déesse accroupit, les james écartées (Uttanapad). Ce terme, souvent utilisé comme un nom propre, désigne une position associée au yoga et à la femme qui accouche. La Déesse Mère est souvent ainsi représentée en sculpture : les pieds étirés vers l’avant, les genous relevés et les jambes bien écartées. »

Sa collère, Carol Radcliffe Bolon, acquiesce, en disant que « la déesse la plus connue sous le nom de Lajja Gauri correspond à la description védique d’Aditi, la Mère des Dieux », mais soulève que les artisans illetrés qui ont façonné ses sculptures et les dévots qui lui vouaient un culte ignoraient probablement son formidable pedigree.

Toutefois, dans ce cas, l’ignorance des interprétations sacerdotales n’était pas un grave handicap : le message visuel de Lajja est abondamment clair. Ses fréquentes juxtapositions avec le Shiva Linga (un symbole phallique du principe divin masculin) et son association avec le lion et le dieu Ganesh suggèrent sans aucun doute qu’elle était considérée comme une manifestation de Devi, plus particulièrement de Parvati, aussi appelée Gauri. Sa grandeur, égale à celle de Shiva, et l’exhibition proéminente de ses seins, suggérant l’aspect nourricier, et de son yoni (vulve, utérus; suggérant le pouvoir créatif et générateur), indiquent qu’elle était probablement le consort du Linga masculin.

Plusieurs mythes existent au sujet de Lajja Gauri, mais les érudits croient qu’ils ne sont pas authentiques et qu’ils sont des tentatives tardives de remplacer les mythes originels et oubliés de la déesse. Plusieurs de ces mythes inclut un Shiva dominant mettant à l’épreuve la modestie de son épouse en la dénudant publiquement, suite à quoi la tête de la déesse tombait ou s’enfonçait dans son corps honteusement, prouvant ainsi sa pureté – et prouvant ainsi que Shiva était à l’origine du nom de la déesse, qui ne correspond pas vraiment à son apparence provocatrice; Lajja Gauri se traduit par Parvati la modeste ou Parvati la honteuse.

Ce sont dans les légendes transmises oralement qui circulent toujours en Inde rurale que l’on peut trouver la véritables signification de son nom. Nous avons vu plus haut qu’elle se nomme parfois Matangi, la Déesse exclue, une forme de Parvati, connue pour ignorée et défier les règles, hiérarchies et conventions de la société. Ailleurs, elle était connue sous le nom de Renuka, une femme exclue de la société et dont la tête fut tranchée par un homme de caste supérieure. Au lieu de mourir, un lotus aurait poussé au lieu de sa tête et elle serait ainsi devenue divine. Ces légendes, qui racontent toutes deux la déification d’une femme exclue, semblent suggérer la vitalité du principe féminin, sa transcendance et sa supériorité ultime sur tout système créé par l’homme qui tenterait de contenir ou contrôler le pouvoir créateur féminin.

Son iconographie

Peu importe les origines ultimes de Lajja Gauri, elle est, de toute évidence, une déesse de très bon auspice. Tout à propos d’elle suggère la vie, la créativité et l’abondance. Ses représentations sont presque toujours associées avec des pousses, des chutes d’eau et autres formes d’eau courante, des images symbolisant la vitalité. Son ventre bien rond suggère la grossesse ou la plénitude; son torse était souvent anciennement représenté par un pot, un autre symbole de prospérité et abondance. Sa tête est généralement une fleur de lotus, un puissant symbole réunissant le bient-être matériel et spirituel. Il est intéressant de noter que ce sont là des symboles aujourd’hui associés à Lakshmi, la patronne de la plénitude et l’abondance. Les membres de Lajja Gauri se terminent le plus souvent en vignes, l’association ainsi à la créativité et à l’abondance – la sève nourrissante du monde des plantes – tant végétale qu’humaine.

Elle est toujours représentée comme allongée, au niveau des pieds, dans sa posture uttanapad distincte, comme si elle s’élevait de la terre, une manifestation du yoni primordial duquel toute forme de vie naît. En effet, sa posture d’accouchement/sexualité dénote sans ambiguïté un pouvoir fertile et reproducteur. C’est Devi la Créatrice, la Mère de l’Univers, la Force de la nature qui nourrit.

Le défunt érudit David Kinsley, auteur de plusieurs études portant sur la Déesse en Inde, écrivait que l’absence de la tête de Lajja Gauri était voulu, afin que ses dévots se concentrent sur sa fonction cosmogonique de Source dont Tout naît : « des exemples très anciens découverts en Inde de déesses nues accroupies ou avec leurs jambes déployées, dont les caractéristiques iconographiques saisissantes de ces représentations sont leurs organes sexuels, ouvertement exhibés. Ces déesses ont souvent les bras levés au-dessus de leur corps et sont sans visage ou sans tête. Il est fort probable qu’elles sont sans tête dans le but d’attirer l’attention sur leur physiologie, l’emphase étant sur leur vitalité et vigueur sexuelle. »


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La vulve sacrée autour du monde

4/27/2010

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Sur les os de la Terre, les signes de l’origine,
Creusée dans la pierre par des mains aborigènes,
En souvenir de nos ancêtres, des peintures,
Le lieu d’émergence par le signe du sang,
Le sang qui est la vie, la vitalité active,
Le pouvoir de la Femme qui se tient aux Portails,
Celle qui détient en elle l’ouverture vers l’immensité.
L’origine qui est partout au centre.

Les vulves gravées sur les os de la Terre,
Se trouvent en différents endroits d’offrandes,
Près des sources salées et sacrées Chimanes en Bolivie,
Les pierres forment naturellement les profondeurs féminines.
Elles apparaissent dans les multiples sanctuaires de Kumeyaay, à l’est de San Diego,
Certaines ont été gravées par les anciens pour ressembler à la vulve.

Le lieu saint de l’origine qui s’ouvre lorsqu’elle écarte ses jambes,
Les profondeurs insondables du sombre labyrinthe intérieur,
Les signes et la crête du sanctuaire Rock Spring au Wyoming,
Là où les nouvelles femmes courraient à l’aube.

D’un côté de la pierre, nos ancêtres du paléolithique ont gravé des vulves,
De l’autre, la Mère des Animaux apparaît, en France.
Les peuplades de l’ère de glace incisaient de vulves et de méandres,
Des os venus du vaste et infini océan, alors qu’ils habitaient l’Ukraine d’aujourd’hui.
Des mères ancestrales enterrées dans leur tombeau-utérus décoré de glyphes à l’effigie de vulves dans l’île de Guernesey.

Tandis qu’au Portugal, des cavernes profondes sont illiminées des rayons du soleil.
En Serbie, dans le sanctuaire archaïque de Lepenski Vir, apparaissent des pierres ancestrales de vulves.
Dans les îles égéennes, des votives de formes triangulaires sont déposées,
Et au-dessus, l’indescriptible pulsation de l’Essence, tournoyant en d’éternelles spirales.
Dans la ville cananéenne de Lachish, des vulves sont flanquées de bouquetins,
Comme l’était la déesse Asherah et son Arbre de Vie.

Des triangles façonnés d’or portés comme amulettes et des vulves représentées dans l’iconographie de la 11e dynastie d’Égypte.
Alors qu’au Japon, l’ère Jomon a vu naître des vulves sculptées dans l’argile, certaines arborant une poitrine.
Des vulves en céramique, peintes avec des cartes cosmiques, portées par-dessus la vulve,
C’était le seul vêtement dont les femmes brésiliennes avaient besoin.
Des vulves sculptées sur des vases d’argile, façonnés en Chine au néolithique, ou encore en Syrie sept mille ans avant notre ère.

Les femmes du Cameroun entourant des pots de leurs bras et jambes.
Les amulettes représentant la puissante Hathor avec ses serpents,
Ou encore les anciennes pierres retrouvées à Sesklo en Grèce,
Des sculptures de jade de la civilisation Nicoya du Costa Rica,
À celles de la civilisation Manabi de l’Équateur,
Des stèles entières à l’effigie de la vulve,
Représentant des femmes assises sur des trône courbés,
Dans un état de transe profond, accouchant ou en extase sexuelle,
Leurs mains se changeant en oiseaux à queue de lézard ou de singe.

Sur une pipe faite de terre retrouvée en Indiana, une femme ramène ses pieds sur son ventre.
En Sulawesi, les mains d’une ancêtre mégalithique sont posées sur sa vulve, indiquant ainsi l’Origine.
Sur l’île de Sumatra, des femmes sont représentées avec leurs mains sur leur yoni,
Et au-dessus d’elles, la Noirceur, le chaudron ouvert dans lequel la conscience est née,
Les ancêtres de pierre nous parlent de l’Origine.

C’est en Inde que la vénération du yoni a vu le jour,
Depuis des millénaires, par les traditions Tantra et Shakta,
Dans les gravures des temples, dans les mudras et les yantras,
De la kundalini enroulée, le pouvoir primal s’est éveillé et s’est libéré,
La vulve sacrée, le sacrement du sang menstruel,
Ce sang vénéré, dont on se servaient pour oindre les images saintes.

Ce sont les orthodoxes qui ont inventé ces histoires qui parlent de la honte du yoni,
Pendant que le visage de Lajja Gauri se transforme en un lotus alors qu’elle s’adonnait au plaisir sexuel avec Shiva,
Et que Les Taoïstes célébraient les pouvoirs élémentaux de la sexualité, disant que,
La crème de l’excitation des femmes pouvaient guérir une centaine de maladies.
C’est un acte de sainteté, le Tai Ji, qui accède à l’Ultime.

Elle est dépeinte sur des tambours de bronze d’Indonésie,
Elle est la source du pouvoir de la chasse symbolisée par des pétroglyphes algériens,
Ou encore par une figurine d’argile retrouvée dans le nord du Niger, représentant une femme posant ses mains sur sa vulve.

Les femmes Bagirmi, avec leurs bras étirés, leurs vulves visibles à travers leurs jupes,
Une Mami-Wata ancestrale, dépeinte sur un tambour nigérien, les jambes écartées,
Éclaboussées des substances sacrées, elle veille sur les demeures,
Les jambes écartées pour montrer le lieu originel, la Mère ancestrale protège les loges matrilinéaires de Palaos; elle est la source.

Dans certaines régions de Mélanésie, les ancêtres maternels se succèdent avec des boucliers à l’effigie de vulves.
En Nouvelles-Hébrides, les troisièmes œils s’embrasent comme des clitoris,
Alors que les mains se joignent, décorées de lézard, comme les femmes de Manabi.
Les Maori gravent leurs linteaux d’images d’ancêtres féminins,
Et à Rapa Nui, les femmes utilisent des pierres komari lors de rites iniatiques féminins.
Lorsque les filles apprennent à étirer le plaisir de l’orgasme,
Ce sont des choses sacrées, des choses de pouvoir, qui ne sont jamais oubliées. C’est une guérison.
Sur l’Île de Pâques, des icônes de bois rouges portent leurs mains à leurs vulves et leurs poitrines, le toucher d’une place de pouvoir.

Relâcher la honte, relâcher les violations.
C’est un lieu saint, le cœur de la féminité.
Un lieu de ruissellement et de paroxysme.
Regardez, je suis excitée et je vous montre mes pétales : mon bourgeon se lève, mes jus s’écoulent.

En Australie, un panorama de pierres affiche des vulves puissantes,
Et des ancêtres avec les bras levés en signe de dévotion,
Des Mères dans le Rêve, au cœur de l’aborigine.

Une déesse tayrona, avec sa vulve porte-bonheur, qui se prélasse,
Les langues de la Gorgonne, de Rangda et de Kali,
Les cartes cosmiques peintes sur des poteries retrouvées au Pérou,
Et de mystérieux masques chamaniques peints sur des pots de Nazca,
Et d’autres pots encore à l’effigie de la vulve, la célèbrent,
Avec de petits oiseaux et des chenilles qui décorent l’ouverture.

Dans le sud de l’Italie, des pierres retrouvées montrent une Gorgone s’esclaffant,
Entourée de lions et de serpents,
Puis vinrent les Baubos, certaines s’adonnant à du plaisir solitaire,
D’autres levant leurs jupes telles des Vieilles Femmes,
Comme Iambe qui fit rire Déméter alors que celle-ci était en deuil.
Comme les dévotes de Bast levaient aussi leurs jupes pour rivaliser contre les citadines,
Alors qu’elles naviguaient le Nil, en musique et en danse,
Lors de festivals musicaux dédiés à Bast, la déesse chat de l’amour et du plaisir.
Comme Uzumue qui dansa avec sa jupe relevée, sa chemise déboutonnée et son bijou céleste posé sur la tête, pour faire sortir Amaterasu de sa grotte,
Comme les innombrables figurines à l’effigie d’Isis Baubo retrouvées sculptées dans des positions sexuelles quasi acrobatiques,
Et comme Besit, la déesse naine, tirant la langue,
Et comme Isis Baubo tenant les coupes de libations des les cistres des danseuses nubiennes,
La vulve se rend partout, se montre le bout du nez en les endroits les plus surprenants :
Sur des revêtements d’argent autour de la pierre noire sacrée à la Mecque,
Et même sur des murs d’églises chrétiennes.

En Irlande et en Grande-Bretagne, elle est souvent vieille, ridée, chauve et osseuse,
Une ancêtre, au pouvoir éternel,
Dont la vulve était frottée par les gens pour s’attirer la chance et la bénédiction,
Ces Sheela-na-Gig sont partout, certaines avec un clitoris proéminent, d’autres avec une ouverture vers le Centre,
Les profondeurs infinies, le chaudron de Cerridwen dans lequel bouillent d’innombrables vies,
Le lieu vers lequel tous veulent retourner,
Le lieu où s’épanouit le pouvoir sexuel féminin,
La Sheela-abbesse avec son sourire moqueur,
La Sheela-protectrice s’élevant au-dessus de l’Entrée,
La Sheela-souriante secouée de fous rire,
Regardant la pleine du haut de son chateau, où elle danse,
En un plaisir perpétuel, en harmonie avec la source.
Après une éternité de honte, déni et oppression,
Elle réapparaît dans la vision des artistes, poètes et musiciens,
Yoni veut dire Origine,
C’est un Yonivers.

Traduction et adaptation de Sacra Vulva: Numinous Female Power
par Xella Sieidi

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Menstrala - Vanessa Tiegs

3/31/2010

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Visitez le site de l’artiste : http://spiralingmoon.livejournal.com/
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Judy Chicago

3/31/2010

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Visionnez le site de cette artiste féministe incroyable : http://www.judychicago.com/
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Pendentifs Yoni

2/27/2010

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Voici les pendentifs Yoni que nous avons déniché chez VulaLoveLovely.
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Rivière Vermillon

1/12/2010

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Une rivière vermillon s’écoule,
Éclabousse mes blanches cuisses,
Les pétales de ma rose se colorent,
Fleure en moi l’envie, le désir,
Ma perle se gonfle,
De moi jaillit le pouvoir, la force,
Dans l’intimité, j’ose,
Je porte une goutte à mes lèvres,
Je me délecte de moi-même,
La semence de la fleur retourne à la mère,
D’autres flots de lave rejailliront.

Par Xella Sieidi
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Christina Camphausen - Yoni Portraits

12/31/2009

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Portraits de Yoni-fleurs magnifiques ! Cliquez ici pour visiter le site de l’artiste Christina Camphausen.  Pour acheter le livre, cliquez ici.
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Nick Karras - Petals

12/31/2009

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Le photographe Nick Karras célèbre les femmes grâce à son livre, Petals, où on retrouve 80 de ses photographies-portraits de Yoni ! Avec Beck Peacock, il crée également le documentaire Petals : Journey into self-discovery.
Suivez le lien suivant pour visiter le site de l’artiste : Nick Karras.
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