Article par Xella Sieidi
Nommé « nahualli » dans la langue nahuatl (peuple aztèque), « uay ou way » pour les Maya, ou francisé « nahual » (« nagual » en anglais), il s’agit d’une sorte de croisement entre l’animal totem et l’ange gardien. Pour les mésoamécirains, l’âme se sépare en trois parties : la première est le « yollotl », le coeur; la seconde est la « tonalli », l’étincelle de vie, l’énergie vitale (semblable à la mana ou prana) - dans le folklore mésoaméricain, on croit qu’un individu peut perdre sa « tonalli » pour multiples raisons, résultant en de terribles maux physiques et mentaux nommés « susto », similaires à ce que nous appelons « la dépression »); la troisième partie est le nahual, notre jumeau animal. C’est un animal-esprit tutélaire qui existe réellement, avec lequel on partage notre vie et notre âme.
Plusieurs facteurs permettent de déterminer le nahaul d’une personne, dont sa date de naissance et ses expériences personnelles. La plupart du temps, le nahual se présente par les rêves, ou par une série de coïncidences, ou encore en croisant et interagissant avec cette espèce.
Nommé « nahualli » dans la langue nahuatl (peuple aztèque), « uay ou way » pour les Maya, ou francisé « nahual » (« nagual » en anglais), il s’agit d’une sorte de croisement entre l’animal totem et l’ange gardien. Pour les mésoamécirains, l’âme se sépare en trois parties : la première est le « yollotl », le coeur; la seconde est la « tonalli », l’étincelle de vie, l’énergie vitale (semblable à la mana ou prana) - dans le folklore mésoaméricain, on croit qu’un individu peut perdre sa « tonalli » pour multiples raisons, résultant en de terribles maux physiques et mentaux nommés « susto », similaires à ce que nous appelons « la dépression »); la troisième partie est le nahual, notre jumeau animal. C’est un animal-esprit tutélaire qui existe réellement, avec lequel on partage notre vie et notre âme.
Plusieurs facteurs permettent de déterminer le nahaul d’une personne, dont sa date de naissance et ses expériences personnelles. La plupart du temps, le nahual se présente par les rêves, ou par une série de coïncidences, ou encore en croisant et interagissant avec cette espèce.
Pour les cultures mésoaméricaines et pour les sorcières natives du Mexique, les animaux jouent une part importante dans leur magie. Dans la tradition classique aztèque, tout le monde naît avec un animal avec qui notre âme est partagée. Toutefois, une sorcière habile et expérimentée peut acquérir un nouveau nahual, bien que ce nouveau compagnon ne partagera jamais son âme comme le fait le nahual acquis à la naissance. Pour en obtenir un nouveau, on se livre à des rites précis, on vole celui de quelqu’un d’autre, ou on le reçoit en guise de cadeau de la part des dieux.
En guise de rituel, on chassera, tuera et mangera l’animal que l’on désire avoir comme nahual. L’acte de manger un animal (ou même une personne) est un acte magique puissant qui consiste à dévorer le pouvoir de l’animal et se l’approprier. La vie se nourrit de vie, le cycle peut ainsi continuer.
Les animaux sont si importants pour les peuples mexicains que les rangs sociaux se réflètent dans les nahual : ainsi, les animaux les plus facilement observés (souris, moufettes, cochons, vaches, lapins, etc.) représentent la plus grande majorité des gens, le commun des mortels. Des animaux plus rares, comme les coyotes ou les ocelots s’associent eux à la classe moyenne. Enfin, les personnes les plus importantes, les nobles, souverains et puissants sorciers, sont accompagnés des animaux les plus rares (et souvent nocturnes), comme la chouette, l’ours, etc. Parmi ces animaux placés en haute estime, le jaguar est le plus estimé et convié de tous. Encore aujourd’hui, dans le Mexique moderne, cet animal est à la fois craint et vénéré. Ceux qui naissent avec le jaguar comme nahual sont crus être bénis des dieux et considérés comme un puissant sorcier aux dons magiques innés.
En guise de rituel, on chassera, tuera et mangera l’animal que l’on désire avoir comme nahual. L’acte de manger un animal (ou même une personne) est un acte magique puissant qui consiste à dévorer le pouvoir de l’animal et se l’approprier. La vie se nourrit de vie, le cycle peut ainsi continuer.
Les animaux sont si importants pour les peuples mexicains que les rangs sociaux se réflètent dans les nahual : ainsi, les animaux les plus facilement observés (souris, moufettes, cochons, vaches, lapins, etc.) représentent la plus grande majorité des gens, le commun des mortels. Des animaux plus rares, comme les coyotes ou les ocelots s’associent eux à la classe moyenne. Enfin, les personnes les plus importantes, les nobles, souverains et puissants sorciers, sont accompagnés des animaux les plus rares (et souvent nocturnes), comme la chouette, l’ours, etc. Parmi ces animaux placés en haute estime, le jaguar est le plus estimé et convié de tous. Encore aujourd’hui, dans le Mexique moderne, cet animal est à la fois craint et vénéré. Ceux qui naissent avec le jaguar comme nahual sont crus être bénis des dieux et considérés comme un puissant sorcier aux dons magiques innés.
Une des façons de travailler avec notre nahual s’opère par le rêve. Les tribus pré-colombiennes d’Amérique latine utilisent beaucoup cette forme de travail, qui leur permet d’accéder aux différents mondes et sous-mondes (certaines tribus croient qu’il existe neuf niveaux du monde d’en bas et treize pour le monde d’en haut). Par le biais des rêves et en prenant l’apparence de notre nahual, on peut obtenir des informations sur divers questionnements, guérir un maux, etc. D’autres rituels prennent place dans le monde d’en bas, auquel on accède souvent par les grottes, étangs, cenote, et miroirs.