Dans la mythologie hawaïenne, Kapo est une déesse de fertilité, de sorcellerie et de pouvoirs sombres, qui peut prendre la forme dont elle désire. Elle est la mère de Laka, bien que certaines versions affirment qu'il s'agit de la même déesse. Elle est la soeur de Kāne Milohai, Kamohoaliʻi, Pele, Nāmaka et Hiʻiaka. - Wikipedia
«Kapo, soeur des dieux de l'arbre-poison de Maunaloa et maîtresse des arts de la sorcellerie et de la médecine herboriste, enseigne à Ke-ao-melemele sur le champ de danse, près de Waolani dans la vallée de Nu'uanu, jusqu'à ce qu'elle danse dans les cieux et au-dessus de la mer.» - Martha Beckwith : Hawaïan Mythology.
«En tant que Kapo'ulakina'u («Kapo-tachetée-de-rouge»), elle était la Kapo invoquée par un(e) kahuna [prête, sorcier, magicien] pour retourner le Mal à quelqu'un.» -http://culturalkapolei.honadvblogs.com/2008/07/29/puuokapolei-beloved-kapo/
« Kapo ne possède pas seulement le courage, la grâce, la sagesse, la beauté et le pouvoir de se métamorphoser, elle a également une vulve détachable, volante, qu'elle est capable de jeter et récupérer selon sa volonté. Dans la mythologie hawaïenne, Kapo sauve sa petite soeur Pélé, la déesse Volcan («Celle-qui-donne-forme-à-la-Terre-Sacrée»), en empêchant Kamapua'a, le dieu cochon, de la violer, en le distrayant avec sa vulve volante. L'empreinte de sa vulve peut être vue sur le cratère volcanique, Kohelepelepe, dont le nom se traduit par «vulve à franges». - Priestess of the Bee
«C'était Kapo'ulakina'u qui avait le ma'i, ou vulve, volante. Elle se détachait de son corps et volait dans les airs avec de petites ailes... Lorsqu'elle ne l'utilisait pas, elle la gardait enveloppée dans un kapa parfumé. C'était Kapo'ulakina'u qui appris aux femmes hawaïennes à ne pas être gouvernées par leurs désirs sexuels. Elles pouvaient laisser leur ma'i dans un coin de la maison, si elles le souhaitaient. Elles pouvaient envoyer leur ma'i volant à travers les air afin de séduire un amant. Elles pouvaient «revêtir» leur ma'i lorsqu'elles le souhaitaient et jouir de leur sexualité aussi longtemps qu'elles le voulaient...» Passage du livre «Na Wahine Kapu: Divine Hawaiian Women», de Lilikala Kame'eleihiwa Ph.D. (1999)
Image :: Kapo kohe lele par Kenneth Ingham