:: Critique du livre "Queen of the Great Below :
an anthology in honor of Ereshkigal" ::
Par Ishara Labyris - Le 29 août 2011
J'ai terminé ma lecture de "Queen of the Great Below : An Anthology in Honor of Ereshkigal", anthologie compilée par Janet Munin pour Bibliotheca Alexandrina. Composé de 119 pages, incluant les ressources et les informations sur les différents contributeurs, QotGB se lit très rapidement, à l'instar de "Into the Great Below". Ma réflexion demeure la même que celle que j'avais faite pour ce dernier : trop court, je reste sur ma faim. Je comprends qu'il ne pleut pas des informations pertinentes sur Ereshkigal, soient-elles d'origine mésopotamienne antique ou contemporaine. Ce que je comprends moins c'était l'utilité de raconter trois fois la même histoire, en changeant de narratrice, donc en changeant de point de vue, en trois articles différents. Je parle bien sûr des articles de Belladonna Laveau et Inara de Luna. Le premier s'intitule "Ereshkigal's Visit" (la Visite d'Ereshkigal), écrit par Belladonna Laveau, le second "The Dark Mother's Mysteries and Lessons" (les leçons et mystères de la Mère Sombre) d'Inara de Luna et le troisième "Ereshkigal speaks" (Ereshkigal parle), un combiné des channeling complets qu'ont fait les deux prêtresses, qu'elles racontent déjà dans chacun de leur article. Non pas que je trouve qu'il soit déplaisant ou inopportun d'avoir deux visions/versions de la même expérience avec Ereshkigal, lors de mêmes événements, mais je pense que cela aurait pu être abrégé, en faire un seul article, de manière à ne pas répéter les mêmes choses, c'était un peu redondant.
Ce qui m'a également un peu déplue, c'est l'association du culte à Ereshkigal avec les pratiques BDSM (en français : Bondage, Discipline, Soumission et Sadomasochisme). Je n'ai aucun jugement à porter sur les personnes qui en sont adeptes, si je puis m'exprimer ainsi, ce que je reproche au livre par contre, c'est que le peu d'informations pertinentes et contemporaines que nous puissions trouver sur Ereshkigal nous mènent, d'une manière ou d'une autre, à des récits et rituels liés à ces pratiques, et je ne me sens pas particulièrement appelée par celles-ci. Je comprends toutefois l'association, puisque c'est souvent le cas avec des divinités chtoniennes et infernales. On associe d'ailleurs également le BDSM avec le culte d'Inanna/Ishtar, dans le livre "Into the Great Below".
Il y a toute de même dans le livre QoftGB des textes magnifiques qui élèvent la merveilleuse et mystérieure déesse qu'est Ereshkigal, et pour cela je ne regrette pas de l'avoir lu. Je pense à ceux de Janet Munin, entre autres. J'aime qu'on ne voit pas seulement Ereshkigal comme une déesse sombre, froide (glacée serait plus juste selon la vision de certains contributeurs), mesquine et jalouse. Je suis pour ma part persuadée qu'il s'agit d'une déesse d'une grande compassion et bonté, quoique triste et déçue par certaines circonstances. J'ai créé un espace pour Elle sur mon site, Irkalla, en espérant que je puisse davantage connaître ses multiples facettes.
J'ai terminé ma lecture de "Queen of the Great Below : An Anthology in Honor of Ereshkigal", anthologie compilée par Janet Munin pour Bibliotheca Alexandrina. Composé de 119 pages, incluant les ressources et les informations sur les différents contributeurs, QotGB se lit très rapidement, à l'instar de "Into the Great Below". Ma réflexion demeure la même que celle que j'avais faite pour ce dernier : trop court, je reste sur ma faim. Je comprends qu'il ne pleut pas des informations pertinentes sur Ereshkigal, soient-elles d'origine mésopotamienne antique ou contemporaine. Ce que je comprends moins c'était l'utilité de raconter trois fois la même histoire, en changeant de narratrice, donc en changeant de point de vue, en trois articles différents. Je parle bien sûr des articles de Belladonna Laveau et Inara de Luna. Le premier s'intitule "Ereshkigal's Visit" (la Visite d'Ereshkigal), écrit par Belladonna Laveau, le second "The Dark Mother's Mysteries and Lessons" (les leçons et mystères de la Mère Sombre) d'Inara de Luna et le troisième "Ereshkigal speaks" (Ereshkigal parle), un combiné des channeling complets qu'ont fait les deux prêtresses, qu'elles racontent déjà dans chacun de leur article. Non pas que je trouve qu'il soit déplaisant ou inopportun d'avoir deux visions/versions de la même expérience avec Ereshkigal, lors de mêmes événements, mais je pense que cela aurait pu être abrégé, en faire un seul article, de manière à ne pas répéter les mêmes choses, c'était un peu redondant.
Ce qui m'a également un peu déplue, c'est l'association du culte à Ereshkigal avec les pratiques BDSM (en français : Bondage, Discipline, Soumission et Sadomasochisme). Je n'ai aucun jugement à porter sur les personnes qui en sont adeptes, si je puis m'exprimer ainsi, ce que je reproche au livre par contre, c'est que le peu d'informations pertinentes et contemporaines que nous puissions trouver sur Ereshkigal nous mènent, d'une manière ou d'une autre, à des récits et rituels liés à ces pratiques, et je ne me sens pas particulièrement appelée par celles-ci. Je comprends toutefois l'association, puisque c'est souvent le cas avec des divinités chtoniennes et infernales. On associe d'ailleurs également le BDSM avec le culte d'Inanna/Ishtar, dans le livre "Into the Great Below".
Il y a toute de même dans le livre QoftGB des textes magnifiques qui élèvent la merveilleuse et mystérieure déesse qu'est Ereshkigal, et pour cela je ne regrette pas de l'avoir lu. Je pense à ceux de Janet Munin, entre autres. J'aime qu'on ne voit pas seulement Ereshkigal comme une déesse sombre, froide (glacée serait plus juste selon la vision de certains contributeurs), mesquine et jalouse. Je suis pour ma part persuadée qu'il s'agit d'une déesse d'une grande compassion et bonté, quoique triste et déçue par certaines circonstances. J'ai créé un espace pour Elle sur mon site, Irkalla, en espérant que je puisse davantage connaître ses multiples facettes.